Jésus, en qui l’espérance de Dieu et l’espérance de l’homme se rencontrent

Jésus, en qui l’espérance de Dieu et l’espérance de l’homme se rencontrent

Frères et sœurs, à quelques jours de Noël, je voudrais réfléchir à ce moment où, pour ainsi dire, l’espérance est entrée dans le monde, avec l’incarnation du Fils de Dieu. La naissance du Christ nous parle d’une espérance fiable, visible et compréhensible, parce que fondée sur Dieu.

 

Espérer pour le chrétien signifie la certitude d’être en chemin avec le Christ vers le Père qui nous attend. Ainsi, dans sa simplicité, la crèche transmet l’espérance à travers chacun des personnages : Jésus, en qui l’espérance de Dieu et l’espérance de l’homme se rencontrent ; Marie, Mère de l’espérance, qui contemple l’Enfant et voit en Lui l’amour de Dieu venu sauver son peuple et toute l’humanité ; et Joseph, qui a cru à la parole de l’ange et qui a nommé cet Enfant « Jésus », un nom qui est une espérance pour chaque homme.

 

Dans la crèche, les bergers représentent les humbles et les pauvres : ils voient dans cet Enfant la réalisation de la promesse de Dieu et ils espèrent que son salut s’accomplira pour chacun d’eux. Ils se réjouissent quand ils reconnaissent dans cet Enfant le signe donné par les anges. Car l’espérance chrétienne s’exprime dans la louange et l’action de grâce à Dieu qui a inauguré son Règne d’amour, de justice et de paix. En contemplant la crèche, accueillons Jésus, germe de l’espérance que Dieu dépose dans les sillons de notre histoire personnelle et communautaire. Car chaque « oui » à Jésus qui vient est un germe d’espérance.

Ntsuab-Rwg Thoj