Auteur

Vous trouverez ci-dessous ce qui a été publié par l'auteur que vous avez sélectionné

Author Archive by Cécile YANG

 Résurrection du Seigneur [Psautier semaine propre] — Année C

Voici les lectures de ce dimanche 20 Avril 2025 proposées par le site AELF.ORG

Première lecture

« Nous avons mangé et bu avec lui après sa résurrection d’entre les morts » (Ac 10, 34a.37-43)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là,
quand Pierre arriva à Césarée
chez un centurion de l’armée romaine,
    il prit la parole et dit :
    « Vous savez ce qui s’est passé à travers tout le pays des Juifs,
depuis les commencements en Galilée,
après le baptême proclamé par Jean :
    Jésus de Nazareth,
Dieu lui a donné l’onction d’Esprit Saint et de puissance.
Là où il passait, il faisait le bien
et guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du diable,
car Dieu était avec lui.
    Et nous, nous sommes témoins
de tout ce qu’il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem.
Celui qu’ils ont supprimé en le suspendant au bois du supplice,
    Dieu l’a ressuscité le troisième jour.
Il lui a donné de se manifester,
    non pas à tout le peuple,
mais à des témoins que Dieu avait choisis d’avance,
à nous qui avons mangé et bu avec lui
après sa résurrection d’entre les morts.
    Dieu nous a chargés d’annoncer au peuple et de témoigner
que lui-même l’a établi Juge des vivants et des morts.
    C’est à Jésus que tous les prophètes rendent ce témoignage :
Quiconque croit en lui
reçoit par son nom le pardon de ses péchés. »

    – Parole du Seigneur.

Psaume

(Ps 117 (118), 1.2, 16-17, 22-23)

R/ Voici le jour que fit le Seigneur,
qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !
 (Ps 117, 24)

Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !

Le bras du Seigneur se lève,
le bras du Seigneur est fort !
Non, je ne mourrai pas, je vivrai,
pour annoncer les actions du Seigneur.

La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.

Deuxième lecture

« Recherchez les réalités d’en haut, là où est le Christ » (Col 3, 1-4)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Colossiens

Frères,
    si vous êtes ressuscités avec le Christ,
recherchez les réalités d’en haut :
c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu.
    Pensez aux réalités d’en haut,
non à celles de la terre.

    En effet, vous êtes passés par la mort,
et votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu.
    Quand paraîtra le Christ, votre vie,
alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire.

    – Parole du Seigneur.

Évangile

« Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts » (Jn 20, 1-9)

Alléluia. Alléluia.
Notre Pâque immolée, c’est le Christ !
Célébrons la Fête dans le Seigneur !
Alléluia. (cf. 1 Co 5, 7b-8a)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Le premier jour de la semaine,
Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ;
c’était encore les ténèbres.
Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
    Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple,
celui que Jésus aimait,
et elle leur dit :
« On a enlevé le Seigneur de son tombeau,
et nous ne savons pas où on l’a déposé. »
    Pierre partit donc avec l’autre disciple
pour se rendre au tombeau.
    Ils couraient tous les deux ensemble,
mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre
et arriva le premier au tombeau.
    En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ;
cependant il n’entre pas.
    Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour.
Il entre dans le tombeau ;
il aperçoit les linges, posés à plat,
    ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus,
non pas posé avec les linges,
mais roulé à part à sa place.
    C’est alors qu’entra l’autre disciple,
lui qui était arrivé le premier au tombeau.
Il vit, et il crut.
    Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris
que, selon l’Écriture,
il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

    – Acclamons la Parole de Dieu.

Avis de décès en région Centre Val de Loire

VANGUET Denis

L’Aumônerie Catholique des Hmong de France présente ses condoléances et s’associe à la peine de la famille de Monsieur VANGUET Denis né le 03 Décembre 1961 à Xieng Khouang au LAOS, dont le décès a eu lieu le 05 Avril 2025 à 8H.

Un hommage lui sera rendu du 20 Avril au 22 Avril 2025 à l’adresse suivante :

Prestigia

199 rue Jules César

45500 Gien

Dimanche 20 Avril 2025

15H00 : Début de la cérémonie

Mardi 22 Avril 2025

10H30 : Inhumation au cimetière

400 rue de Pisseux45200 Amilly

Pour ceux qui souhaitent venir se recueillir ou venir le voir une dernière fois, ils sont les bienvenus.

Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur (semaine II du Psautier) — Année C

Voici les lectures de ce dimanche 13 Avril 2025 proposées par le site AELF.ORG

Procession des Rameaux

Entrée messianique

« Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » (Lc 19, 28-40)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

   En ce temps-là,
    Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.
    Lorsqu’il approcha de Bethphagé et de Béthanie,
près de l’endroit appelé mont des Oliviers,
il envoya deux de ses disciples,
    en disant :
« Allez à ce village d’en face.
À l’entrée, vous trouverez un petit âne attaché,
sur lequel personne ne s’est encore assis.
Détachez-le et amenez-le.
    Si l’on vous demande :
‘Pourquoi le détachez-vous ?’
vous répondrez :
‘Parce que le Seigneur en a besoin.’ »
    Les envoyés partirent
et trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit.
    Alors qu’ils détachaient le petit âne,
ses maîtres leur demandèrent :
« Pourquoi détachez-vous l’âne ? »
    Ils répondirent :
« Parce que le Seigneur en a besoin. »
    Ils amenèrent l’âne auprès de Jésus,
jetèrent leurs manteaux dessus,
et y firent monter Jésus.
    À mesure que Jésus avançait,
les gens étendaient leurs manteaux sur le chemin.
    Alors que déjà Jésus approchait de la descente du mont des Oliviers,
toute la foule des disciples, remplie de joie,
se mit à louer Dieu à pleine voix
pour tous les miracles qu’ils avaient vus,
    et ils disaient :
« Béni soit celui qui vient,
le Roi, au nom du Seigneur.
Paix dans le ciel
et gloire au plus haut des cieux ! »
    Quelques pharisiens, qui se trouvaient dans la foule,
dirent à Jésus :
« Maître, réprimande tes disciples ! »
    Mais il prit la parole en disant :
« Je vous le dis :
si eux se taisent,
les pierres crieront. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

Messe de la Passion

Première lecture

« Je n’ai pas caché ma face devant les outrages, je sais que je ne serai pas confondu » (Is 50, 4-7)

Lecture du livre du prophète Isaïe

    Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples,
pour que je puisse, d’une parole,
soutenir celui qui est épuisé.
Chaque matin, il éveille,
il éveille mon oreille
pour qu’en disciple, j’écoute.
    Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille,
et moi, je ne me suis pas révolté,
je ne me suis pas dérobé.
    J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient,
et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe.
Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
    Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ;
c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages,
c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre :
je sais que je ne serai pas confondu.

    – Parole du Seigneur.

Psaume

(21 (22), 8-9, 17-18a, 19-20, 22c-24a)

R/ Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m’as-tu abandonné ?
 (Ps 21, 2a)

Tous ceux qui me voient me bafouent ;
ils ricanent et hochent la tête :
« Il comptait sur le Seigneur : qu’il le délivre !
Qu’il le sauve, puisqu’il est son ami ! »

Oui, des chiens me cernent,
une bande de vauriens m’entoure ;
Ils me percent les mains et les pieds,
je peux compter tous mes os.

Ils partagent entre eux mes habits
et tirent au sort mon vêtement.
Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin :
ô ma force, viens vite à mon aide !

Tu m’as répondu !
Et je proclame ton nom devant mes frères,
je te loue en pleine assemblée.
Vous qui le craignez, louez le Seigneur.

Deuxième lecture

« Il s’est abaissé : c’est pourquoi Dieu l’a exalté » (Ph 2 6-11)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens

Le Christ Jésus,
    ayant la condition de Dieu,
ne retint pas jalousement
le rang qui l’égalait à Dieu.

    Mais il s’est anéanti,
prenant la condition de serviteur,
devenant semblable aux hommes.

Reconnu homme à son aspect,
    il s’est abaissé,
devenant obéissant jusqu’à la mort,
et la mort de la croix.

    C’est pourquoi Dieu l’a exalté :
il l’a doté du Nom
qui est au-dessus de tout nom,

    afin qu’au nom de Jésus
tout genou fléchisse
au ciel, sur terre et aux enfers,

    et que toute langue proclame :
« Jésus Christ est Seigneur »
à la gloire de Dieu le Père.

    – Parole du Seigneur.

Évangile

Passion de notre Seigneur Jésus Christ (Lc 23, 1-49)

La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
L. L’assemblée tout entière se leva,
et on l’emmena chez Pilate.
    On se mit alors à l’accuser :
F. « Nous avons trouvé cet homme
en train de semer le trouble dans notre nation :
il empêche de payer l’impôt à l’empereur,
et il dit qu’il est le Christ, le Roi. »
    L. Pilate l’interrogea :
A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
L. Jésus répondit :
X « C’est toi-même qui le dis. »
    L. Pilate s’adressa aux grands prêtres et aux foules :
A. « Je ne trouve chez cet homme
aucun motif de condamnation. »
    L. Mais ils insistaient avec force :
F. « Il soulève le peuple
en enseignant dans toute la Judée ;
après avoir commencé en Galilée, il est venu jusqu’ici. »
    L. À ces mots, Pilate demanda si l’homme était Galiléen.
    Apprenant qu’il relevait de l’autorité d’Hérode,
il le renvoya devant ce dernier,
qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là.

    À la vue de Jésus,
Hérode éprouva une joie extrême :
en effet, depuis longtemps il désirait le voir
à cause de ce qu’il entendait dire de lui,
et il espérait lui voir faire un miracle.
    Il lui posa bon nombre de questions,
mais Jésus ne lui répondit rien.
    Les grands prêtres et les scribes étaient là,
et ils l’accusaient avec véhémence.
    Hérode, ainsi que ses soldats,
le traita avec mépris et se moqua de lui :
il le revêtit d’un manteau de couleur éclatante
et le renvoya à Pilate.
    Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis,
alors qu’auparavant il y avait de l’hostilité entre eux.

    Alors Pilate convoqua
les grands prêtres, les chefs et le peuple.
    Il leur dit :
A. « Vous m’avez amené cet homme
en l’accusant d’introduire la subversion dans le peuple.
Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous
et, parmi les faits dont vous l’accusez,
je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation.
    D’ailleurs, Hérode non plus,
puisqu’il nous l’a renvoyé.
En somme, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort.
    Je vais donc le relâcher
après lui avoir fait donner une correction. »
    L. Ils se mirent à crier tous ensemble :
F. « Mort à cet homme !
Relâche-nous Barabbas. »
    L. Ce Barabbas avait été jeté en prison
pour une émeute survenue dans la ville, et pour meurtre.
    Pilate, dans son désir de relâcher Jésus,
leur adressa de nouveau la parole.
    Mais ils vociféraient :
F. « Crucifie-le ! Crucifie-le ! »
    L. Pour la troisième fois, il leur dit :
A. « Quel mal a donc fait cet homme ?
Je n’ai trouvé en lui
aucun motif de condamnation à mort.
Je vais donc le relâcher
après lui avoir fait donner une correction. »
    L. Mais ils insistaient à grands cris,
réclamant qu’il soit crucifié ;
et leurs cris s’amplifiaient.
    Alors Pilate décida de satisfaire leur requête.
    Il relâcha celui qu’ils réclamaient,
le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre,
et il livra Jésus à leur bon plaisir.

    L. Comme ils l’emmenaient,
ils prirent un certain Simon de Cyrène,
qui revenait des champs,
et ils le chargèrent de la croix
pour qu’il la porte derrière Jésus.
    Le peuple, en grande foule, le suivait,
ainsi que des femmes
qui se frappaient la poitrine
et se lamentaient sur Jésus.
    Il se retourna et leur dit :
X « Filles de Jérusalem,
ne pleurez pas sur moi !
Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants !
    Voici venir des jours où l’on dira :
‘Heureuses les femmes stériles,
celles qui n’ont pas enfanté,
celles qui n’ont pas allaité !’
    Alors on dira aux montagnes :
‘Tombez sur nous’,
et aux collines :
‘Cachez-nous.’
    Car si l’on traite ainsi l’arbre vert,
que deviendra l’arbre sec ? »
    L. Ils emmenaient aussi avec Jésus
deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter.

    Lorsqu’ils furent arrivés au lieu dit : Le Crâne (ou Calvaire),
là ils crucifièrent Jésus,
avec les deux malfaiteurs,
l’un à droite et l’autre à gauche.
    Jésus disait :
X « Père, pardonne-leur :
ils ne savent pas ce qu’ils font. »
L. Puis, ils partagèrent ses vêtements
et les tirèrent au sort.

    Le peuple restait là à observer.
Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient :
F. « Il en a sauvé d’autres :
qu’il se sauve lui-même,
s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! »
    L. Les soldats aussi se moquaient de lui ;
s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée,
    en disant :
F. « Si tu es le roi des Juifs,
sauve-toi toi-même ! »     
L. Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui :
« Celui-ci est le roi des Juifs. »

    L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait :
A. « N’es-tu pas le Christ ?
Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »
    L. Mais l’autre lui fit de vifs reproches :
A. « Tu ne crains donc pas Dieu !
Tu es pourtant un condamné, toi aussi !
    Et puis, pour nous, c’est juste :
après ce que nous avons fait,
nous avons ce que nous méritons.
Mais lui, il n’a rien fait de mal. »
    L. Et il disait :
A. « Jésus, souviens-toi de moi
quand tu viendras dans ton Royaume. »
    L. Jésus lui déclara :
X « Amen, je te le dis :
aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »

    L. C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ;
l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure,
    car le soleil s’était caché.
Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu.
    Alors, Jésus poussa un grand cri :
X « Père, entre tes mains je remets mon esprit. »
L. Et après avoir dit cela, il expira.

           (Ici on fléchit le genou et on s’arrête un instant)

  À la vue de ce qui s’était passé,
le centurion rendit gloire à Dieu :
A. « Celui-ci était réellement un homme juste. »
    L. Et toute la foule des gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle,
observant ce qui se passait,
s’en retournaient en se frappant la poitrine.
    Tous ses amis,
ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée,
se tenaient plus loin pour regarder.

    – Acclamons la Parole de Dieu.

5ème Dimanche de Carême (semaine I du Psautier) — Année C

Voici les lectures de ce dimanche 06 Avril 2025 proposées par le site AELF.ORG

Première lecture

« Voici que je fais une chose nouvelle, je vais désaltérer mon peuple » (Is 43, 16-21)

Lecture du livre du prophète Isaïe

Ainsi parle le Seigneur,
lui qui fit un chemin dans la mer,
un sentier dans les eaux puissantes,
    lui qui mit en campagne des chars et des chevaux,
des troupes et de puissants guerriers ;
les voilà tous couchés pour ne plus se relever,
ils se sont éteints, consumés comme une mèche.
Le Seigneur dit :
    « Ne faites plus mémoire des événements passés,
ne songez plus aux choses d’autrefois.
    Voici que je fais une chose nouvelle :
elle germe déjà, ne la voyez-vous pas ?
Oui, je vais faire passer un chemin dans le désert,
des fleuves dans les lieux arides.
    Les bêtes sauvages me rendront gloire
– les chacals et les autruches –
parce que j’aurai fait couler de l’eau dans le désert,
des fleuves dans les lieux arides,
pour désaltérer mon peuple,
celui que j’ai choisi.
    Ce peuple que je me suis façonné
redira ma louange. »

    – Parole du Seigneur.

Psaume

(Ps 125 (126), 1-2ab, 2cd-3, 4-5, 6)

R/ Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !
 (Ps 125, 3)

Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion,
nous étions comme en rêve !
Alors notre bouche était pleine de rires,
nous poussions des cris de joie.

Alors on disait parmi les nations :
« Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! »
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !

Ramène, Seigneur, nos captifs,
comme les torrents au désert.
Qui sème dans les larmes
moissonne dans la joie.

Il s’en va, il s’en va en pleurant,
il jette la semence ;
il s’en vient, il s’en vient dans la joie,
il rapporte les gerbes.

Deuxième lecture

« À cause du Christ, j’ai tout perdu, en devenant semblable à lui dans sa mort » (Ph 3, 8-14)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens

Frères,
tous les avantages que j’avais autrefois,
    je les considère comme une perte
à cause de ce bien qui dépasse tout :
la connaissance du Christ Jésus, mon Seigneur.
À cause de lui, j’ai tout perdu ;
je considère tout comme des ordures,
afin de gagner un seul avantage, le Christ,
    et, en lui, d’être reconnu juste,
non pas de la justice venant de la loi de Moïse
mais de celle qui vient de la foi au Christ,
la justice venant de Dieu, qui est fondée sur la foi.
    Il s’agit pour moi de connaître le Christ,
d’éprouver la puissance de sa résurrection
et de communier aux souffrances de sa Passion,
en devenant semblable à lui dans sa mort,
    avec l’espoir de parvenir
à la résurrection d’entre les morts.
    Certes, je n’ai pas encore obtenu cela,
je n’ai pas encore atteint la perfection,
mais je poursuis ma course pour tâcher de saisir,
puisque j’ai moi-même été saisi par le Christ Jésus.
    Frères, quant à moi, je ne pense pas avoir déjà saisi cela.
Une seule chose compte :
oubliant ce qui est en arrière, et lancé vers l’avant,
    je cours vers le but en vue du prix
auquel Dieu nous appelle là-haut dans le Christ Jésus.

    – Parole du Seigneur.

Évangile

« Celui d’entre-vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à jeter une pierre » (Jn 8, 1-11)

Gloire à toi, Seigneur.
Gloire à toi.
Maintenant, dit le Seigneur,
revenez à moi de tout votre cœur,
car je suis tendre et miséricordieux.
Gloire à toi, Seigneur.
Gloire à toi. (cf. Jl 2, 12b.13c)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
    Jésus s’en alla au mont des Oliviers.
            Dès l’aurore, il retourna au Temple.
Comme tout le peuple venait à lui,
il s’assit et se mit à enseigner.
    Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme
qu’on avait surprise en situation d’adultère.
Ils la mettent au milieu,
    et disent à Jésus :
« Maître, cette femme
a été surprise en flagrant délit d’adultère.
    Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné
de lapider ces femmes-là.
Et toi, que dis-tu ? »
    Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve,
afin de pouvoir l’accuser.
Mais Jésus s’était baissé
et, du doigt, il écrivait sur la terre.
    Comme on persistait à l’interroger,
il se redressa et leur dit :
« Celui d’entre vous qui est sans péché,
qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. »
    Il se baissa de nouveau
et il écrivait sur la terre.
    Eux, après avoir entendu cela,
s’en allaient un par un,
en commençant par les plus âgés.
Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu.
    Il se redressa et lui demanda :
« Femme, où sont-ils donc ?
Personne ne t’a condamnée ? »
    Elle répondit :
« Personne, Seigneur. »
Et Jésus lui dit :
« Moi non plus, je ne te condamne pas.
Va, et désormais ne pèche plus. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

4ème Dimanche de Carême, de Lætare — Année C

Voici les lectures de ce dimanche 30 Mars 2025 proposées par le site AELF.ORG

Première lecture

L’arrivée du peuple de Dieu en Terre Promise et la célébration de la Pâque (Jos 5, 9a.10-12)

Lecture du livre de Josué

En ces jours-là,
le Seigneur dit à Josué :
« Aujourd’hui, j’ai enlevé de vous le déshonneur de l’Égypte. » 
Les fils d’Israël campèrent à Guilgal
et célébrèrent la Pâque le quatorzième jour du mois,
vers le soir, dans la plaine de Jéricho.
    Le lendemain de la Pâque,
en ce jour même,
ils mangèrent les produits de cette terre :
des pains sans levain et des épis grillés.
    À partir de ce jour, la manne cessa de tomber,
puisqu’ils mangeaient des produits de la terre.
Il n’y avait plus de manne pour les fils d’Israël,
qui mangèrent cette année-là
ce qu’ils récoltèrent sur la terre de Canaan.

    – Parole du Seigneur.

Psaume

(Ps 33 (34), 2-3, 4-5, 6-7)

R/ Goûtez et voyez
comme est bon le Seigneur !
 (cf. Ps 33, 9a)

Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m’entendent et soient en fête !

Magnifiez avec moi le Seigneur,
exaltons tous ensemble son nom.
Je cherche le Seigneur, il me répond :
de toutes mes frayeurs, il me délivre.

Qui regarde vers lui resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le Seigneur entend :
il le sauve de toutes ses angoisses.

Deuxième lecture

« Dieu nous a réconciliés avec lui par le Christ » (2 Co 5, 17-21)

Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens

Frères,
    si quelqu’un est dans le Christ,
il est une créature nouvelle.
Le monde ancien s’en est allé,
un monde nouveau est déjà né.
    Tout cela vient de Dieu :
il nous a réconciliés avec lui par le Christ,
et il nous a donné le ministère de la réconciliation.
    Car c’est bien Dieu
qui, dans le Christ, réconciliait le monde avec lui :
il n’a pas tenu compte des fautes,
et il a déposé en nous la parole de la réconciliation.
    Nous sommes donc les ambassadeurs du Christ,
et par nous c’est Dieu lui-même qui lance un appel :
nous le demandons au nom du Christ,
laissez-vous réconcilier avec Dieu.
    Celui qui n’a pas connu le péché,
Dieu l’a pour nous identifié au péché,
afin qu’en lui nous devenions justes
de la justice même de Dieu.

    – Parole du Seigneur.

Évangile

« Ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie » (Lc 15, 1-3.11-32)

Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus.
Je me lèverai, j’irai vers mon père,
et je lui dirai :
Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi.
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus. (Lc 15, 18)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    les publicains et les pécheurs
venaient tous à Jésus pour l’écouter.
    Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui :
« Cet homme fait bon accueil aux pécheurs,
et il mange avec eux ! »
    Alors Jésus leur dit cette parabole :
    « Un homme avait deux fils.
    Le plus jeune dit à son père :
‘Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.’
Et le père leur partagea ses biens.
    Peu de jours après,
le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait,     
et partit pour un pays lointain
où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre.
    Il avait tout dépensé,
quand une grande famine survint dans ce pays,
et il commença à se trouver dans le besoin.
    Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays,
qui l’envoya dans ses champs garder les porcs.
    Il aurait bien voulu se remplir le ventre
avec les gousses que mangeaient les porcs,
mais personne ne lui donnait rien.
    Alors il rentra en lui-même et se dit :
‘Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance,
et moi, ici, je meurs de faim !
    Je me lèverai, j’irai vers mon père,
et je lui dirai :
Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi.
    Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.
Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.’
    Il se leva et s’en alla vers son père.
Comme il était encore loin,
son père l’aperçut et fut saisi de compassion ;
il courut se jeter à son cou
et le couvrit de baisers.
    Le fils lui dit :
‘Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi.
Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.’
    Mais le père dit à ses serviteurs :
‘Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller,
mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds,
    allez chercher le veau gras, tuez-le,
mangeons et festoyons,
    car mon fils que voilà était mort,
et il est revenu à la vie ;
il était perdu,
et il est retrouvé.’
Et ils commencèrent à festoyer.

    Or le fils aîné était aux champs.
Quand il revint et fut près de la maison,
il entendit la musique et les danses.
    Appelant un des serviteurs,
il s’informa de ce qui se passait.
    Celui-ci répondit :
‘Ton frère est arrivé,
et ton père a tué le veau gras,
parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.’
    Alors le fils aîné se mit en colère,
et il refusait d’entrer.
Son père sortit le supplier.
    Mais il répliqua à son père :
‘Il y a tant d’années que je suis à ton service
sans avoir jamais transgressé tes ordres,
et jamais tu ne m’as donné un chevreau
pour festoyer avec mes amis.
    Mais, quand ton fils que voilà est revenu
après avoir dévoré ton bien avec des prostituées,
tu as fait tuer pour lui le veau gras !’
    Le père répondit :
‘Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi,
et tout ce qui est à moi est à toi.
    Il fallait festoyer et se réjouir ;
car ton frère que voilà était mort,
et il est revenu à la vie ;
il était perdu,
et il est retrouvé ! »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

3ème Dimanche de Carême (semaine III du Psautier) — Année C

Voici les lectures de ce dimanche 23 Mars 2025 proposées par le site AELF.ORG

Première lecture

« Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est : Je-suis » (Ex 3, 1-8a.10.13-15)

Lecture du livre de l’Exode

En ces jours-là,
    Moïse était berger du troupeau de son beau-père Jéthro,
prêtre de Madiane.
Il mena le troupeau au-delà du désert
et parvint à la montagne de Dieu, à l’Horeb.
    L’ange du Seigneur lui apparut
dans la flamme d’un buisson en feu.
Moïse regarda : le buisson brûlait
sans se consumer.
    Moïse se dit alors :
« Je vais faire un détour
pour voir cette chose extraordinaire :
pourquoi le buisson ne se consume-t-il pas ? »
    Le Seigneur vit qu’il avait fait un détour pour voir,
et Dieu l’appela du milieu du buisson :
« Moïse ! Moïse ! »
Il dit :
« Me voici ! »
    Dieu dit alors :
« N’approche pas d’ici !
Retire les sandales de tes pieds,
car le lieu où tu te tiens est une terre sainte ! »
    Et il déclara :
« Je suis le Dieu de ton père,
le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob. »
Moïse se voila le visage
car il craignait de porter son regard sur Dieu.
    Le Seigneur dit :
« J’ai vu, oui, j’ai vu la misère de mon peuple
qui est en Égypte,
et j’ai entendu ses cris sous les coups des surveillants.
Oui, je connais ses souffrances.
    Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens
et le faire monter de ce pays
vers un beau et vaste pays,
vers un pays, ruisselant de lait et de miel.
    Maintenant donc, va !
Je t’envoie chez Pharaon :
tu feras sortir d’Égypte mon peuple, les fils d’Israël. »
    Moïse répondit à Dieu :
« J’irai donc trouver les fils d’Israël, et je leur dirai :
‘Le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous.’
Ils vont me demander quel est son nom ;
que leur répondrai-je ? »
    Dieu dit à Moïse :
« Je suis qui je suis.
Tu parleras ainsi aux fils d’Israël :
‘Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est : Je-suis’. »
    Dieu dit encore à Moïse :
« Tu parleras ainsi aux fils d’Israël :
‘Celui qui m’a envoyé vers vous,
c’est Le Seigneur,
le Dieu de vos pères,
le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob’.
C’est là mon nom pour toujours,
c’est par lui que vous ferez mémoire de moi, d’âge en âge. »

    – Parole du Seigneur.

Psaume

(Ps 102 (103), 1-2, 3-4, 6-7, 8.11)

R/ Le Seigneur est tendresse et pitié. (Ps 102, 8a)

Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n’oublie aucun de ses bienfaits !

Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d’amour et de tendresse.

Le Seigneur fait œuvre de justice,
il défend le droit des opprimés.
Il révèle ses desseins à Moïse,
aux enfants d’Israël ses hauts faits.

Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour ;
Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint.

Deuxième lecture

La vie de Moïse avec le peuple au désert, l’Écriture l’a racontée pour nous avertir (1 Co 10, 1-6.10-12)

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

Frères,
je ne voudrais pas vous laisser ignorer
que, lors de la sortie d’Égypte,
nos pères étaient tous sous la protection de la nuée,
et que tous ont passé à travers la mer.
    Tous, ils ont été unis à Moïse par un baptême
dans la nuée et dans la mer ;
    tous, ils ont mangé la même nourriture spirituelle ;
    tous, ils ont bu la même boisson spirituelle ;
car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait,
et ce rocher, c’était le Christ.
    Cependant, la plupart n’ont pas su plaire à Dieu :
leurs ossements, en effet, jonchèrent le désert.
    Ces événements devaient nous servir d’exemple,
pour nous empêcher de désirer ce qui est mal
comme l’ont fait ces gens-là.
    Cessez de récriminer
comme l’ont fait certains d’entre eux :
ils ont été exterminés.
    Ce qui leur est arrivé devait servir d’exemple,
et l’Écriture l’a raconté pour nous avertir,
nous qui nous trouvons à la fin des temps.
    Ainsi donc, celui qui se croit solide,
qu’il fasse attention à ne pas tomber.

    – Parole du Seigneur.

Évangile

« Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même » (Lc 13, 1-9)

Gloire au Christ,
Sagesse éternelle du Dieu vivant.
Gloire à toi, Seigneur.

Convertissez-vous, dit le Seigneur,
car le royaume des Cieux est tout proche.
Gloire au Christ,
Sagesse éternelle du Dieu vivant.
Gloire à toi, Seigneur.
 (Mt 4, 17)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens
que Pilate avait fait massacrer,
mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient.
    Jésus leur répondit :
« Pensez-vous que ces Galiléens
étaient de plus grands pécheurs
que tous les autres Galiléens,
pour avoir subi un tel sort ?
    Eh bien, je vous dis : pas du tout !
Mais si vous ne vous convertissez pas,
vous périrez tous de même.
    Et ces dix-huit personnes
tuées par la chute de la tour de Siloé,
pensez-vous qu’elles étaient plus coupables
que tous les autres habitants de Jérusalem ?
    Eh bien, je vous dis : pas du tout !
Mais si vous ne vous convertissez pas,
vous périrez tous de même. »
    Jésus disait encore cette parabole :
« Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne.
Il vint chercher du fruit sur ce figuier,
et n’en trouva pas.
    Il dit alors à son vigneron :
‘Voilà trois ans que je viens
chercher du fruit sur ce figuier,
et je n’en trouve pas.
Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?’
    Mais le vigneron lui répondit :
‘Maître, laisse-le encore cette année,
le temps que je bêche autour
pour y mettre du fumier.
    Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir.
Sinon, tu le couperas.’ »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

Avis de décès du Père Tressol, Aumônier accompagnateur de la communauté Hmong à Carpentras

Pour information : Nôtre aumônier, le père Tressol est décédé le 23 février 2025 à l’âge de 93 ans. 

Il a passé 16 ans avec nous, les hmongs de Carpentras.

Il nous a accompagné dans la vie, la foi chrétienne.

Notamment pour moi, à chaque fois qu’il m’a

béni avec sa main sur mon front, je me sentais plus fort dans ma foi.

Cette foi qui me disait : Continue de garder ta communauté sur le chemin de Dieu.

Merci, Père Tressol de m’avoir soutenu durant toutes ces années.

Daniel THO

2ème Dimanche de Carême (semaine II du Psautier) — Année C

Voici les lectures de ce dimanche 16 Mars 2025 proposées par le site AELF.ORG

Première lecture

Le Seigneur conclut une alliance avec Abraham, le croyant (Gn 15, 5-12.17-18)

Lecture du livre de la Genèse

En ces jours-là,
le Seigneur parlait à Abraham dans une vision.
    Il le fit sortir et lui dit :
« Regarde le ciel,
et compte les étoiles, si tu le peux… »
Et il déclara :
« Telle sera ta descendance ! »
    Abram eut foi dans le Seigneur
et le Seigneur estima qu’il était juste.

    Puis il dit :
« Je suis le Seigneur,
qui t’ai fait sortir d’Our en Chaldée
pour te donner ce pays en héritage. »
    Abram répondit :
« Seigneur mon Dieu, comment vais-je savoir
que je l’ai en héritage ? »
    Le Seigneur lui dit :
« Prends-moi une génisse de trois ans,
une chèvre de trois ans,
un bélier de trois ans,
une tourterelle et une jeune colombe. »
    Abram prit tous ces animaux,
les partagea en deux,
et plaça chaque moitié en face de l’autre ;
mais il ne partagea pas les oiseaux.
    Comme les rapaces descendaient sur les cadavres,
Abram les chassa.
    Au coucher du soleil,
un sommeil mystérieux tomba sur Abram,
une sombre et profonde frayeur tomba sur lui.
    Après le coucher du soleil, il y eut des ténèbres épaisses.
Alors un brasier fumant et une torche enflammée
passèrent entre les morceaux d’animaux.
    Ce jour-là, le Seigneur conclut une alliance avec Abram
en ces termes :
« À ta descendance je donne le pays que voici,
depuis le Torrent d’Égypte jusqu’au Grand Fleuve, l’Euphrate. »

    – Parole du Seigneur.

Psaume

(Ps 26 (27), 1, 7-8, 9abcd, 13-14)

R/ Le Seigneur est ma lumière et mon salut. (Ps 26, 1a)

Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?

Écoute, Seigneur, je t’appelle !
Pitié ! Réponds-moi !
Mon cœur m’a redit ta parole :
« Cherchez ma face. »

C’est ta face, Seigneur, que je cherche :
ne me cache pas ta face.
N’écarte pas ton serviteur avec colère :
tu restes mon secours.

J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »

Deuxième lecture

« Le Christ transformera nos pauvres corps à l’image de son corps glorieux » (Ph 3, 17 – 4, 1)

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens

Frères,
ensemble imitez-moi,
et regardez bien ceux qui se conduisent
selon l’exemple que nous vous donnons.
    Car je vous l’ai souvent dit,
et maintenant je le redis en pleurant :
beaucoup de gens se conduisent en ennemis de la croix du Christ.
    Ils vont à leur perte.
Leur dieu, c’est leur ventre,
et ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte ;
ils ne pensent qu’aux choses de la terre.

    Mais nous, nous avons notre citoyenneté dans les cieux,
d’où nous attendons comme sauveur
le Seigneur Jésus Christ,
    lui qui transformera nos pauvres corps
à l’image de son corps glorieux,
avec la puissance active qui le rend même capable
de tout mettre sous son pouvoir.
    Ainsi, mes frères bien-aimés pour qui j’ai tant d’affection,
vous, ma joie et ma couronne,
tenez bon dans le Seigneur, mes bien-aimés.

    – Parole du Seigneur.

Évangile

« Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage devint autre » (Lc 9, 28b-36)

Gloire au Christ,
Parole éternelle du Dieu vivant.
Gloire à toi, Seigneur.

De la nuée lumineuse,
la voix du Père a retenti :
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé,
écoutez-le ! »
Gloire au Christ,
Parole éternelle du Dieu vivant.
Gloire à toi, Seigneur.
 (cf. Mt 17, 5)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques,
et il gravit la montagne pour prier.
    Pendant qu’il priait,
l’aspect de son visage devint autre,
et son vêtement devint d’une blancheur éblouissante.
    Voici que deux hommes s’entretenaient avec lui :
c’étaient Moïse et Élie,
    apparus dans la gloire.
Ils parlaient de son départ
qui allait s’accomplir à Jérusalem.
    Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ;
mais, restant éveillés, ils virent la gloire de Jésus,
et les deux hommes à ses côtés.
    Ces derniers s’éloignaient de lui,
quand Pierre dit à Jésus :
« Maître, il est bon que nous soyons ici !
Faisons trois tentes :
une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »
Il ne savait pas ce qu’il disait.
    Pierre n’avait pas fini de parler,
qu’une nuée survint et les couvrit de son ombre ;
ils furent saisis de frayeur
lorsqu’ils y pénétrèrent.
    Et, de la nuée, une voix se fit entendre :
« Celui-ci est mon Fils,
celui que j’ai choisi :
écoutez-le ! »
    Et pendant que la voix se faisait entendre,
il n’y avait plus que Jésus, seul.
Les disciples gardèrent le silence
et, en ces jours-là,
ils ne rapportèrent à personne rien de ce qu’ils avaient vu.

    – Acclamons la Parole de Dieu.