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Archives de catégorie Liturgie

Dimanche 14 Juin 2020

Le Saint Sacrement — Année A proposé par le site AELF

Première lecture :

« Dieu t’a donné cette nourriture que ni toi ni tes pères n’aviez connue » (Dt 8, 2-3.14b-16a)

Lecture du livre du Deutéronome : (Dt 8, 2-3.14b-16a)

Moïse disait au peuple d’Israël :
    « Souviens-toi de la longue marche que tu as faite
pendant quarante années dans le désert ;
le Seigneur ton Dieu te l’a imposée
pour te faire passer par la pauvreté ;
il voulait t’éprouver et savoir ce que tu as dans le cœur :
allais-tu garder ses commandements, oui ou non ?
    Il t’a fait passer par la pauvreté, il t’a fait sentir la faim,
et il t’a donné à manger la manne
– cette nourriture que ni toi ni tes pères n’aviez connue –
pour que tu saches que l’homme
ne vit pas seulement de pain,
mais de tout ce qui vient de la bouche du Seigneur.
    N’oublie pas le Seigneur ton Dieu
qui t’a fait sortir du pays d’Égypte,
de la maison d’esclavage.
    C’est lui qui t’a fait traverser ce désert,
vaste et terrifiant,
pays des serpents brûlants et des scorpions,
pays de la sécheresse et de la soif.
C’est lui qui, pour toi, a fait jaillir l’eau
de la roche la plus dure.
    C’est lui qui, dans le désert, t’a donné la manne
– cette nourriture inconnue de tes pères. »

    – Parole du Seigneur.

PSAUME

(Ps 147 (147 B), 12-13, 14-15, 19-20)

R/ Glorifie le Seigneur, Jérusalem ! (Ps 147, 12a)

Glorifie le Seigneur, Jérusalem !
Célèbre ton Dieu, ô Sion !
Il a consolidé les barres de tes portes,
dans tes murs il a béni tes enfants.

Il fait régner la paix à tes frontières,
et d’un pain de froment te rassasie.
Il envoie sa parole sur la terre :
rapide, son verbe la parcourt.

Il révèle sa parole à Jacob,
ses volontés et ses lois à Israël.
Pas un peuple qu’il ait ainsi traité ;
nul autre n’a connu ses volontés.

DEUXIÈME LECTURE

« Puisqu’il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps » (1 Co 10, 16-17)

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

Frères,
    la coupe de bénédiction que nous bénissons,
n’est-elle pas communion au sang du Christ ?
Le pain que nous rompons,
n’est-il pas communion au corps du Christ ?
    Puisqu’il y a un seul pain,
la multitude que nous sommes est un seul corps,
car nous avons tous part à un seul pain.

    – Parole du Seigneur.

PSAUME

(Ps 147 (147 B), 12-13, 14-15, 19-20)

R/ Glorifie le Seigneur, Jérusalem ! (Ps 147, 12a)

Glorifie le Seigneur, Jérusalem !
Célèbre ton Dieu, ô Sion !
Il a consolidé les barres de tes portes,
dans tes murs il a béni tes enfants.

Il fait régner la paix à tes frontières,
et d’un pain de froment te rassasie.
Il envoie sa parole sur la terre :
rapide, son verbe la parcourt.

Il révèle sa parole à Jacob,
ses volontés et ses lois à Israël.
Pas un peuple qu’il ait ainsi traité ;
nul autre n’a connu ses volontés.

DEUXIÈME LECTURE

« Puisqu’il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps » (1 Co 10, 16-17)

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

Frères,
    la coupe de bénédiction que nous bénissons,
n’est-elle pas communion au sang du Christ ?
Le pain que nous rompons,
n’est-il pas communion au corps du Christ ?
    Puisqu’il y a un seul pain,
la multitude que nous sommes est un seul corps,
car nous avons tous part à un seul pain.

    – Parole du Seigneur.

SÉQUENCE

()

Cette séquence (ad libitum) peut être dite intégralement ou sous une forme abrégée à partir de : « Le voici, le pain des anges ».


Sion, célèbre ton Sauveur,
chante ton chef et ton pasteur
     par des hymnes et des chants.

Tant que tu peux, tu dois oser,
car il dépasse tes louanges,
     tu ne peux trop le louer.

Le Pain vivant, le Pain de vie,
il est aujourd’hui proposé
     comme objet de tes louanges.

Au repas sacré de la Cène,
il est bien vrai qu’il fut donné
     au groupe des douze frères.

Louons-le à voix pleine et forte,
que soit joyeuse et rayonnante
     l’allégresse de nos cœurs !

C’est en effet la journée solennelle
où nous fêtons de ce banquet divin
     la première institution.

À ce banquet du nouveau Roi,
la Pâque de la Loi nouvelle
     met fin à la Pâque ancienne.

L’ordre ancien le cède au nouveau,
la réalité chasse l’ombre,
     et la lumière, la nuit.

Ce que fit le Christ à la Cène,
il ordonna qu’en sa mémoire
     nous le fassions après lui.

Instruits par son précepte saint,
nous consacrons le pain, le vin,
     en victime de salut.

C’est un dogme pour les chrétiens
que le pain se change en son corps,
     que le vin devient son sang.

Ce qu’on ne peut comprendre et voir,
notre foi ose l’affirmer,
     hors des lois de la nature.

L’une et l’autre de ces espèces,
qui ne sont que de purs signes,
     voilent un réel divin.

Sa chair nourrit, son sang abreuve,
mais le Christ tout entier demeure
     sous chacune des espèces.

On le reçoit sans le briser,
le rompre ni le diviser ;
     il est reçu tout entier.

Qu’un seul ou mille communient,
il se donne à l’un comme aux autres,
     il nourrit sans disparaître.

Bons et mauvais le consomment,
mais pour un sort bien différent,
     pour la vie ou pour la mort.

Mort des pécheurs, vie pour les justes ;
vois : ils prennent pareillement ;
     quel résultat différent !

Si l’on divise les espèces,
n’hésite pas, mais souviens-toi
qu’il est présent dans un fragment
     aussi bien que dans le tout.

Le signe seul est partagé,
le Christ n’est en rien divisé,
ni sa taille ni son état
     n’ont en rien diminué.

* Le voici, le pain des anges,
il est le pain de l’homme en route,
le vrai pain des enfants de Dieu,
     qu’on ne peut jeter aux chiens.

D’avance il fut annoncé
par Isaac en sacrifice,
par l’agneau pascal immolé,
     par la manne de nos pères.

Ô bon Pasteur, notre vrai pain,
ô Jésus, aie pitié de nous,
nourris-nous et protège-nous,
fais-nous voir les biens éternels
     dans la terre des vivants.

Toi qui sais tout et qui peux tout,
toi qui sur terre nous nourris,
conduis-nous au banquet du ciel
et donne-nous ton héritage,
     en compagnie de tes saints.
Amen.

ÉVANGILE

« Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson » (Jn 6, 51-58)

Alléluia. Alléluia.
Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel,
dit le Seigneur ;
si quelqu’un mange de ce pain,
il vivra éternellement.
Alléluia. (Jn 6, 51.58)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    En ce temps-là,
Jésus disait aux foules des Juifs :
    « Moi, je suis le pain vivant,
qui est descendu du ciel :
si quelqu’un mange de ce pain,
il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai, c’est ma chair,
donnée pour la vie du monde. »
    Les Juifs se querellaient entre eux :
« Comment celui-là
peut-il nous donner sa chair à manger ? »
    Jésus leur dit alors :
« Amen, amen, je vous le dis :
si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme,
et si vous ne buvez pas son sang,
vous n’avez pas la vie en vous.
    Celui qui mange ma chair et boit mon sang
a la vie éternelle ;
et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
    En effet, ma chair est la vraie nourriture,
et mon sang est la vraie boisson.
    Celui qui mange ma chair et boit mon sang
demeure en moi,
et moi, je demeure en lui.
    De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé,
et que moi je vis par le Père,
de même celui qui me mange,
lui aussi vivra par moi.
    Tel est le pain qui est descendu du ciel :
il n’est pas comme celui que les pères ont mangé.
Eux, ils sont morts ;
celui qui mange ce pain
vivra éternellement. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

Dimanche 07 Juin 2020

Sainte trinité – Année A proposé par le site AELF

Première lecture :

« Le Seigneur, le Seigneur, Dieu tendre et miséricordieux » (Ex 34, 4b-6.8-9)

Lecture du livre de l’Exode

En ces jours-là,
Moïse se leva de bon matin, et il gravit la montagne du Sinaï
comme le Seigneur le lui avait ordonné.
Il emportait les deux tables de pierre.
    Le Seigneur descendit dans la nuée
et vint se placer là, auprès de Moïse.
Il proclama son nom qui est : LE SEIGNEUR.
    Il passa devant Moïse et proclama :
« LE SEIGNEUR, LE SEIGNEUR,
Dieu tendre et miséricordieux,
lent à la colère, plein d’amour et de vérité. »
    Aussitôt Moïse s’inclina jusqu’à terre et se prosterna.
    Il dit :
« S’il est vrai, mon Seigneur, que j’ai trouvé grâce à tes yeux,
daigne marcher au milieu de nous.
Oui, c’est un peuple à la nuque raide ;
mais tu pardonneras nos fautes et nos péchés,
et tu feras de nous ton héritage. »

    – Parole du Seigneur.

CANTIQUE

(Dn 3, 52, 53, 54, 55, 56)

R/ À toi, louange et gloire éternellement ! (Dn 3, 52)

Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères : R/

Béni soit le nom très saint de ta gloire : R/

Béni sois-tu dans ton saint temple de gloire : R/

Béni sois-tu sur le trône de ton règne : R/

Béni sois-tu, toi qui sondes les abîmes : R/

Toi qui sièges au-dessus des Kéroubim : R/

Béni sois-tu au firmament, dans le ciel, R/

DEUXIÈME LECTURE

« La grâce de Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit » (2 Co 13, 11-13)

Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens

Frères,
soyez dans la joie,
cherchez la perfection,
encouragez-vous,
soyez d’accord entre vous,
vivez en paix,
et le Dieu d’amour et de paix sera avec vous.
    Saluez-vous les uns les autres
par un baiser de paix.
Tous les fidèles vous saluent.

    Que la grâce du Seigneur Jésus Christ,
l’amour de Dieu
et la communion du Saint-Esprit
soient avec vous tous.

    – Parole du Seigneur.

ÉVANGILE

« Dieu a envoyé son Fils, pour que, par lui, le monde soit sauvé » (Jn 3, 16-18)

Alléluia. Alléluia.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit :
au Dieu qui est, qui était et qui vient !
Alléluia. (cf. Ap 1, 8)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Dieu a tellement aimé le monde
qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne se perde pas,
mais obtienne la vie éternelle.
    Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde,
non pas pour juger le monde,
mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
    Celui qui croit en lui échappe au Jugement ;
celui qui ne croit pas est déjà jugé,
du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

    – Acclamons la Parole de Dieu.

Lecture Lundi de Pâques

Voici les lectures du lundi de Pâques proposé par Prions en église

Lecture du Livre des Actes des Apôtres ( 2,14. 22b-33).

« Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité ; nous tous, nous en sommes témoins »

Le jour de la Pentecôte, Pierre, debout avec les onze autres Apôtres, éleva la voix et leur fit cette déclaration : « Vous, Juifs, et vous tous qui résidez à Jérusalem, sachez bien ceci, prêtez l’oreille à mes paroles.

Il s’agit de Jésus le Nazaréen, homme que Dieu a accrédité auprès de vous en accomplissant par lui des miracles, des prodiges et des signes au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes.

Cet homme, livré selon le dessein bien arrêté et la prescience de Dieu, vous l’avez supprimé en le clouant sur le bois par la main des impies.

Mais Dieu l’a ressuscité en le délivrant des douleurs de la mort, car il n’était pas possible qu’elle le retienne en son pouvoir.

En effet, c’est de lui que parle David dans le psaume : Je voyais le Seigneur devant moi sans relâche : il est à ma droite, je suis inébranlable.

C’est pourquoi mon cœur est en fête, et ma langue exulte de joie ; ma chair elle-même reposera dans l’espérance : tu ne peux m’abandonner au séjour des morts ni laisser ton fidèle voir la corruption.

Tu m’as appris des chemins de vie, tu me rempliras d’allégresse par ta présence.

Frères, il est permis de vous dire avec assurance, au sujet du patriarche David, qu’il est mort, qu’il a été enseveli, et que son tombeau est encore aujourd’hui chez nous.

Comme il était prophète, il savait que Dieu lui avait juré de faire asseoir sur son trône un homme issu de lui. Il a vu d’avance la résurrection du Christ, dont il a parlé ainsi : Il n’a pas été abandonné à la mort, et sa chair n’a pas vu la corruption.

Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité ; nous tous, nous en sommes témoins. Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit Saint qui était promis, et il l’a répandu sur nous, ainsi que vous le voyez et l’entendez. »

Evangile de Saint Matthieu (chapitre 28, verset 8-15)

« Allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront »

En ce temps-là, quand les femmes eurent entendu les paroles de l’ange, vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples.

Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui.

Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. »

Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des gardes allèrent en ville annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé.

Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme en disant : « Voici ce que vous direz : “Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions.”

Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. »

Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions. Et cette explication s’est propagée chez les Juifs jusqu’à aujourd’hui.

Liturgie familliale du 5° dimanche de Carême : 29 mars 2020

Mgr Michel PANSARD

Voici quelques suggestions pour une liturgie familiale en ces jours ou nous sommes confinés et ne pouvons pas nous rassembler pour le repas du Seigneur. Si vous êtes seul vous adaptez cette proposition. C’est une proposition que vous pouvez adapter.

PREPARER.

Préparer l’endroit où nous allons prier. Nous pouvons nous mettre devant une croix, et ou, devant une icône du Seigneur ou de la Vierge portant son enfant, la bible ou le nouveau Testament ouvert sur l’Evangile du jour, avec une bougie, quelques fleurs …

S’il y a des chanteurs et des musiciens à la maison, qu’ils mettent leurs talents au service de la prière. Ceux-ci préparent un chant ou deux.

Les indications sur comment faire ou qui doit faire sont en rouge

Ce qui est à dire par l’un ou l’autre ou ensemble est en bleu

LITURGIE FAMILIALE

Si vous êtes plusieurs vous désignez celui ou celle qui va guider la prière , le père ou la mère de famille ou le plus ancien(ne) ( désigné ensuite par G)

G- En union avec notre évêque et les chrétiens de notre diocèse d’Évry

Nous faisons sur nous le signe de la Croix :
AU NOM DU PERE ET DU FILS ET DU SAINT ESPRIT. AMEN

Béni soit, Dieu, notre Père, qui nous rassemble et nous accueille en son Fils Jésus Christ. Bénissons ensemble d’une même voix et d’un même cœur.

Tous : Béni sois tu notre Dieu, maintenant et toujours.

G- En communion avec tous les chrétiens qui peuvent encore célébrer l’Eucharistie en ce dimanche, ainsi qu’avec ceux d’ici ou d’ailleurs qui n’ont pas de messe dominicale pour une raison ou une autre, et animés par le désir de se retrouver ensemble à nouveau pour célébrer l’Eucharistie, Élevons notre cœur vers le Seigneur :

Prière d’ouverture du 5° dimanche de carême :

G- Dieu notre Père, que ta grâce nous obtienne,

d’imiter avec joie la charité du Christ qui a donné sa vie par amour pour le monde.

Lui qui règne avec toi et le Saint-Esprit maintenant et pour les siècles des siècles.

              Amen

Une personne introduit la lecture de l’Évangile :

Dans chaque passage d’évangile nous entendons un récit qui nous parle de Jésus le Christ, la Parole vivante de Dieu faite chair. Il est lui la Parole de Dieu, il est la Lumière sur notre vie et la Nourriture pour notre route.

 Viens Esprit-Saint ouvre nos cœurs et notre intelligence et aide à accueillir cette Parole pour qu’elle porte en nous du bon fruit.

Évangile DE JESUS-CHRIST SELON ST JEAN

« Je suis la résurrection et la vie » (Jn 11, 3-7.17.20-27.33b-45)

    En ce temps-là, Marthe et Marie, les deux sœurs de Lazare, envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade. » En apprenant cela, Jésus dit : « Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. »

    Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare. Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait. Puis, après cela, il dit aux disciples : « Revenons en Judée. »

    À son arrivée, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà. Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. » Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra quiconque vit et croit en moi
ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. »

    Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé, et il demanda : « Où l’avez-vous déposé ? » Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois. » Alors Jésus se mit à pleurer. Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait ! » Mais certains d’entre eux dirent :
« Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? » Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau. C’était une grotte fermée par une pierre. Jésus dit : « Enlevez la pierre. » Marthe, la sœur du défunt, lui dit : « Seigneur, il sent déjà  c’est le quatrième jour qu’il est là. »


    Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. » On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, je te rends grâce
parce que tu m’as exaucé. Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ; mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. »

    Après cela, il cria d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! » Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. » Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie
et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.

– Acclamons la Parole de Dieu.

Louange à Toi, Seigneur Jésus

Méditation et partage

Dans l’évangile de Saint Jean on trouve 7 miracles de Jésus :

  • L’eau changé en vin aux noces de Cana
  • La guérison du fils de l’officier
  • La guérison du paralytique
  • La multiplication des pains
  • La marche sur les eaux
  • La guérison de l’aveugle né
  • La résurrection de Lazare

La résurrection de Lazare est donc le 7e signe, c’est le signe parfait. C’est aussi le signe qui va déclencher la persécution finale contre Jésus. Cette page d’Évangile est donc très importante. 

Ce texte est un peu long, il faut prendre son temps. S’il y a des enfants, insister davantage sur la 2e partie qui est plus imagée.

Ce texte est très actuel. Il parle de maladie, de mort, de pleurs, de doute et de foi.

Lazare, Marthe et Marie étaient des amis très proches de Jésus. L’amitié c’est très important.

Pour entrer dans l’Évangile une bonne méthode est de se mettre à la place des personnages. Il y en a plusieurs dans cette histoire :

Thomas, au début, qui ne comprend pas grand-chose apparemment (comme nous)

Marthe, qui fait des reproches à Jésus puis qui déclare sa foi avant même de voir le signe

Marie qui reste à la maison puis qui sort à la rencontre de Jésus

Lazare, le mort qui va ressusciter

Jésus

Prendre le temps de relever chacune des paroles et des attitudes des personnages.

Plusieurs séquences se succèdent :  

  • 1) Jésus absent ; son ami Lazare meurt et il n’est pas là.
  • 2) Jésus entend les reproches de Marthe puis de Marie « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort ».

Est-ce que ça nous est arrivé de dire ou de penser des phrases comme cela ? Chacun des participants peut, s’il le veut, partager un moment où il a pensé que Dieu n’était plus là.

  • 4) Malgré sa peine, la foi de Marthe : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. » En ce moment nous sommes en crise. La vie est difficile, nous nous faisons du souci. Comment nous entrainer les uns les autres à garder la foi et l’espérance ?
  • 3) Jésus pleure avec ceux qui pleurent (ça n’est interdit de pleurer, ça montre qu’on a du cœur). Mais il ne faut pas se laisser engloutir par le chagrin, Jésus se reprend de son émotion.
  • 5) Lazare est vraiment mort. « il sent déjà ! Cela fait 4 jours ». Aujourd’hui on peut désespérer de notre monde, de la situation … de ce qu’on n’a pas fait avant !  Est-ce bien utile de cultiver uniquement le désespoir ? De quelle teneur sont nos conversations en ces jours de crise.
  • 4) Jésus ressuscite Lazare : « Lazare, viens dehors » Jésus dépasse l’impasse.

Qu’est-ce que ressusciter ? Est-ce que cela concerne uniquement la vie après la mort ?

De quel tombeau le Seigneur veut il me faire sortir dès aujourd’hui ? (tristesse, angoisse, péché, haine, rancune…) 

Quelles lourdes pierres pouvons demander à Jésus qu’il enlève de nos vies ?

  • 5) Jésus demande qu’on aide Lazare : « Déliez-le, et laissez-le aller » Comment puis-je aider les autres à sortir de leur « tombeau » ?

Pour les enfants on peut proposer de mimer la scène. Ou de dessiner « Jésus qui est la vie ».

Après un temps de silence nous partageons des intentions de prière. (Celles du CCFD Terre Solidaire du secteur de Massy – Verrières qui suivent ou d’autres) :

Introduction

Sûrs que « le Créateur ne nous abandonne pas », qu’il ne fait jamais « marche arrière dans son projet d’amour » adressons lui nos prières pour l’Église et pour le monde.

Refrain

Entends nos prières, entends nos voix

Entends nos prières, monter vers Toi

« Ô mon peuple ! Je mettrais en vous mon esprit, et vous vivrez »

Dieu créateur, nous te prions pour l’Église, pour celles et ceux qui marchent à la suite du Christ, fortifiés par ce temps de réflexion sur nos manières de vivre, qu’ils deviennent messagers de ton amour, du respect de ta création, de l’espérance.

R

« Frères, ceux qui sont sous l’emprise de la chair ne peuvent pas plaire à Dieu »

Dieu créateur, nous te prions pour celles et ceux en responsabilité dans les États, les entreprises et les organisations humaines afin qu’ils prennent soin de la Terre, notre maison commune, avec le souci de justice envers les pauvres, condition indispensable pour bâtir durablement la paix.

R

« Marthe partit appeler sa sœur Marie et lui dit tout bas : « Le Maître est là, il t’appelle » »

Dieu créateur, nous te prions pour les nombreux acteurs à travers le monde qui agissent chaque jour pour permettre à de nombreux habitants de vivre dignement en respectant leurs lieux de vie, pour l’accès à la santé, à l’éducation, en vivant de l’agriculture ou de la pêche tout en préservant les ressources.

R

« Mais l’Esprit vous fait vivre, puisque vous êtes devenus des justes »

Dieu créateur, nous te prions pour notre communauté éprouvée par les conséquences de la grave crise sanitaire afin qu’elle resserre les liens entre ses membres mais aussi soit attentive aux détresses engendrées sur les malades, les personnes isolées et endeuillées sans oublier nos catéchumènes dont le Baptême est reporté bien après Pâques.

R        

Chacun pourra ensuite poursuivre avec des intentions personnelles de prière…

G- Tu entends, Seigneur, les prières de ton peuple qui ne peut se rassembler aujourd’hui, mais qui est uni par l’esprit et le cœur ; exauces-les,

Pour qu’au-delà de nos peurs et de nos souffrances, nous trouvions dans la foi, les forces de courage, de sérénité et de fraternité pour les temps qui viennent,

Toi notre Dieu d’amour et de paix, présent en chacun de nous et dans nos frères en difficulté de vie, maintenant et toujours. AMEN

En ce dimanche de carême nous sommes invités à un geste de partage, nous pouvons mettre de coté ce qui nous avons décidé de donner pour soutenir le CCFD ou d’autres associations.

G- Dieu nous communique son Esprit d’unité́ et de communion. Nous pouvons lui parler comme Jésus nous l’a enseigné :

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté́ soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.

Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen

L’un d’entre vous peut faire cette prière :  Délivre-nous de tout mal Seigneur et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde libère nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets dans la venue de Jésus-Christ notre sauveur.

G : invite ceux qui sont rassemblés à la maison à s’unir à la prière de communion spirituelle :

Seigneur Jésus, je crois à ta véritable présence dans le pain est dans le vin consacré. Je t’aime toi le seigneur de ma vie. Je désire profondément répondre à ton invitation, communier, te recevoir au plus intime de ma vie.

Je ne peux maintenant te recevoir sacramentellement. Viens seigneur habiter spirituellement ma vie.

J’ai faim de ton amour j’ai faim de ta vie donner pour nourrir toute ma vie. Au jour le jour j’apprenne de toi à donner ma vie à aimer.

Oui que je demeure fidèle à ton commandement et que jamais je ne sois séparé de toi.   Amen

Cette prière est suivie d’un bon moment de silence, de communion spirituelle. Puis si possible prendre un chant.

Puis le ou la plus ancien(ne) bénit l’assemblée :

Que le Seigneur nous bénisse et nous garde ! Que le Seigneur tourne vers nous son visage, et qu’il nous apporte la paix..

Il y a quelques jours nous avons fêté la fête de l’Annonciation du Seigneur à Marie. Jésus nous a donné sa propre mère pour mère nous pouvons le prier et lui demander de prier pour nous.

Je vous salue Marie…