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Archives de catégorie Activités

Lectures du 7ème Dimanche de Pâques (semaine III du Psautier) — Année B

Voici les lectures de ce dimanche 12 Mai 2024 proposées par le site AELF.ORG

PREMIÈRE LECTURE

« Il faut que l’un d’entre eux devienne, avec nous, témoin de la résurrection de Jésus » (Ac 1, 15-17.20a.20c-26)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là,
Pierre se leva au milieu des frères
qui étaient réunis au nombre d’environ cent vingt personnes,
et il déclara :
« Frères, il fallait que l’Écriture s’accomplisse.
En effet, par la bouche de David,
l’Esprit Saint avait d’avance parlé de Judas,
qui en est venu à servir de guide
aux gens qui ont arrêté Jésus :
ce Judas était l’un de nous
et avait reçu sa part de notre ministère.
Il est écrit au livre des Psaumes :
Qu’un autre prenne sa charge.
Or, il y a des hommes qui nous ont accompagnés
durant tout le temps où le Seigneur Jésus a vécu parmi nous,
depuis le commencement, lors du baptême donné par Jean,
jusqu’au jour où il fut enlevé d’auprès de nous.
Il faut donc que l’un d’entre eux devienne, avec nous,
témoin de sa résurrection. »
On en présenta deux :
Joseph appelé Barsabbas, puis surnommé Justus,
et Matthias.
Ensuite, on fit cette prière :
« Toi, Seigneur, qui connais tous les cœurs,
désigne lequel des deux tu as choisi
pour qu’il prenne, dans le ministère apostolique,
la place que Judas a désertée
en allant à la place qui est désormais la sienne. »
On tira au sort entre eux, et le sort tomba sur Matthias,
qui fut donc associé par suffrage aux onze Apôtres.

– Parole du Seigneur.

PSAUME

(102 (103), 1-2, 11-12, 19-20ab)

R/ Le Seigneur a son trône dans les cieux.
ou : Alléluia !
 (102, 19a)

Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n’oublie aucun de ses bienfaits !

Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint ;
aussi loin qu’est l’orient de l’occident,
il met loin de nous nos péchés.

Le Seigneur a son trône dans les cieux :
sa royauté s’étend sur l’univers.
Messagers du Seigneur, bénissez-le,
invincibles porteurs de ses ordres !

DEUXIÈME LECTURE

« Qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui » (1 Jn 4, 11-16)

Lecture de la première lettre de saint Jean

Bien-aimés,
puisque Dieu nous a tellement aimés,
nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres.
Dieu, personne ne l’a jamais vu.
Mais si nous nous aimons les uns les autres,
Dieu demeure en nous,
et, en nous, son amour atteint la perfection.
Voici comment nous reconnaissons
que nous demeurons en lui
et lui en nous :
il nous a donné part à son Esprit.
Quant à nous, nous avons vu et nous attestons
que le Père a envoyé son Fils
comme Sauveur du monde.

Celui qui proclame que Jésus est le Fils de Dieu,
Dieu demeure en lui,
et lui en Dieu.
Et nous, nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous,
et nous y avons cru.
Dieu est amour :
qui demeure dans l’amour demeure en Dieu,
et Dieu demeure en lui.

– Parole du Seigneur.

ÉVANGILE

« Qu’ils soient un, comme nous-mêmes » (Jn 17, 11b-19)

Alléluia. Alléluia.
Je ne vous laisserai pas orphelins,
dit le Seigneur ;
je reviens vers vous, et votre cœur se réjouira.
Alléluia. (Jn 14, 18 ; 16, 22)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi :
« Père saint,
garde mes disciples unis dans ton nom,
le nom que tu m’as donné,
pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes.
Quand j’étais avec eux,
je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné.
J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu,
sauf celui qui s’en va à sa perte
de sorte que l’Écriture soit accomplie.
Et maintenant que je viens à toi,
je parle ainsi, dans le monde,
pour qu’ils aient en eux ma joie,
et qu’ils en soient comblés.
Moi, je leur ai donné ta parole,
et le monde les a pris en haine
parce qu’ils n’appartiennent pas au monde,
de même que moi je n’appartiens pas au monde.
Je ne prie pas pour que tu les retires du monde,
mais pour que tu les gardes du Mauvais.
Ils n’appartiennent pas au monde,
de même que moi, je n’appartiens pas au monde.

Sanctifie-les dans la vérité :
ta parole est vérité.
De même que tu m’as envoyé dans le monde,
moi aussi, je les ai envoyés dans le monde.
Et pour eux je me sanctifie moi-même,
afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

Journée de rencontre pour les aumôneries de L’Asie à la conférence des Evêques

Le SNMM ( Service National Mission et Migration ) a invité toutes les aumôneries de l’Asie à se retrouver pour partager sur leurs projets respectifs avec leurs communautés, les difficultés rencontrées et les joies partagées ;

Ainsi, le mercredi 17 avril 2024 était la journée de rencontre pour les aumôneries de l’Asie à la Conférence des Evêques (CEF), au 58 rue de Breteuil 75007 Paris.

Etaient présents les coordinateurs des aumôneries des Philippines, du Bengladesh, de l’Inde et les coordinatrices des aumôneries des Tamouls du Sri Lanka et des Hmong. Nous n’oublions pas le père Gabriel de l’aumônerie Vietnamienne qui était hospitalisé.

Je suis heureuse de pouvoir rencontrer et de connaitre les autres coordinateurs des aumôneries d’Asie. Cela permet de prendre conscience de ce que chacun peut vivre dans la mission.

C’est aussi rassurant de constater que au-delà de nos différences culturelles, nous portons les mêmes préoccupations concernant nos communautés.

Les Tamouls Srilankais présentent une jeunesse dynamique et remarquable; 71 jeunes au service et qui font vivre leur communauté.

A la fin de nos échanges, nous avons retenu le sujet concernant les jeunes ; comment aider nos jeunes à trouver leur place au sein de nos communautés, de l’Eglise ?

Le SNMM réfléchira en amont pour organiser  avec les aumôneries de l’Asie un temps de rencontre entre jeunes.

Prendre en compte la motivation du jeune et pouvoir l’accompagner, l’aider à grandir dans sa propre réflexion sur la vie, sur sa foi, sur son identité. Que ce soit un jeune qui puisse entendre, écouter et parler avec un autre jeune d’une autre communauté.

Voilà un projet qui rassemble pour porter en espérance !

Joanne YANG / niam Ntsuab Xwb YAJ, coordinatrice Aumônerie des Hmong de France

 6ème Dimanche de Pâques (semaine II du Psautier) — Année B

Voici les lectures de ce dimanche 05 Mai 2024 proposées par le site AELF.ORG

PREMIÈRE LECTURE

« Même sur les nations païennes, le don de l’Esprit Saint avait été répandu » (Ac 10, 25-26.34-35.44-48)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

Comme Pierre arrivait à Césarée
chez Corneille, centurion de l’armée romaine,
celui-ci vint à sa rencontre,
et, tombant à ses pieds, il se prosterna.
Mais Pierre le releva en disant :
« Lève-toi.
Je ne suis qu’un homme, moi aussi. »
Alors Pierre prit la parole et dit :
« En vérité, je le comprends,
Dieu est impartial :
il accueille, quelle que soit la nation,
celui qui le craint
et dont les œuvres sont justes. »
Pierre parlait encore
quand l’Esprit Saint descendit
sur tous ceux qui écoutaient la Parole.
Les croyants qui accompagnaient Pierre,
et qui étaient juifs d’origine,
furent stupéfaits de voir que, même sur les nations,
le don de l’Esprit Saint avait été répandu.
En effet, on les entendait parler en langues
et chanter la grandeur de Dieu.
Pierre dit alors :
« Quelqu’un peut-il
refuser l’eau du baptême
à ces gens qui ont reçu l’Esprit Saint
tout comme nous ? »
Et il donna l’ordre de les baptiser au nom de Jésus Christ.
Alors ils lui demandèrent
de rester quelques jours avec eux.

– Parole du Seigneur.

PSAUME

(Ps 97 (98), 1, 2-3ab, 3cd-4)

R/ Le Seigneur a fait connaître sa victoire
et révélé sa justice aux nations.
ou : Alléluia !
 (Ps 97, 2)

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s’est assuré la victoire.

Le Seigneur a fait connaître sa victoire
et révélé sa justice aux nations ;
il s’est rappelé sa fidélité, son amour,
en faveur de la maison d’Israël.

La terre tout entière a vu
la victoire de notre Dieu.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
sonnez, chantez, jouez !

DEUXIÈME LECTURE

« Dieu est amour » (1 Jn 4, 7-10)

Lecture de la première lettre de saint Jean

Bien-aimés,
aimons-nous
les uns les autres,
puisque l’amour vient de Dieu.
Celui qui aime est né de Dieu
et connaît Dieu.
Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu,
car Dieu est amour.

Voici comment l’amour de Dieu
s’est manifesté parmi nous :
Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde
pour que nous vivions par lui.
Voici en quoi consiste l’amour :
ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu,
mais c’est lui qui nous a aimés,
et il a envoyé son Fils
en sacrifice de pardon pour nos péchés.

– Parole du Seigneur.

ÉVANGILE

« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » (Jn 15, 9-17)

Alléluia. Alléluia.
Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole,
dit le Seigneur ;
mon Père l’aimera, et nous viendrons vers lui.
Alléluia. (Jn 14, 23)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Comme le Père m’a aimé,
moi aussi je vous ai aimés.
Demeurez dans mon amour.
Si vous gardez mes commandements,
vous demeurerez dans mon amour,
comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père,
et je demeure dans son amour.
Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous,
et que votre joie soit parfaite.
Mon commandement, le voici :
Aimez-vous les uns les autres
comme je vous ai aimés.
Il n’y a pas de plus grand amour
que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
Vous êtes mes amis
si vous faites ce que je vous commande.
Je ne vous appelle plus serviteurs,
car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ;
je vous appelle mes amis,
car tout ce que j’ai entendu de mon Père,
je vous l’ai fait connaître.
Ce n’est pas vous qui m’avez choisi,
c’est moi qui vous ai choisis et établis
afin que vous alliez,
que vous portiez du fruit,
et que votre fruit demeure.
Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom,
il vous le donnera.
Voici ce que je vous commande :
c’est de vous aimer les uns les autres. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 5ème Dimanche de Pâques (semaine I du Psautier) — Année B

Voici les lectures de ce dimanche 28 Avril 2024 proposées par le site AELF.ORG

PREMIÈRE LECTURE

« Barnabé leur raconta comment, sur le chemin, Saul avait vu le Seigneur » (Ac 9, 26-31)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là,
arrivé à Jérusalem,
Saul cherchait à se joindre aux disciples,
mais tous avaient peur de lui,
car ils ne croyaient pas
que lui aussi était un disciple.
Alors Barnabé le prit avec lui
et le présenta aux Apôtres ;
il leur raconta comment, sur le chemin,
Saul avait vu le Seigneur, qui lui avait parlé,
et comment, à Damas, il s’était exprimé avec assurance
au nom de Jésus.
Dès lors, Saul allait et venait dans Jérusalem avec eux,
s’exprimant avec assurance au nom du Seigneur.
Il parlait aux Juifs de langue grecque,
et discutait avec eux.
Mais ceux-ci
cherchaient à le supprimer.
Mis au courant,
les frères l’accompagnèrent jusqu’à Césarée
et le firent partir pour Tarse.

L’Église était en paix
dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie ;
elle se construisait
et elle marchait dans la crainte du Seigneur ;
réconfortée par l’Esprit Saint,
elle se multipliait.

– Parole du Seigneur.

PSAUME

(21 (22), 26b-27, 28-29, 31-32)

R/ Tu seras ma louange, Seigneur,
dans la grande assemblée.
ou : Alléluia !
 (cf. 21, 26a)

Devant ceux qui te craignent, je tiendrai mes promesses.
Les pauvres mangeront : ils seront rassasiés ;
ils loueront le Seigneur, ceux qui le cherchent :
« À vous, toujours, la vie et la joie ! »

La terre entière se souviendra et reviendra vers le Seigneur,
chaque famille de nations se prosternera devant lui :
« Oui, au Seigneur la royauté,
le pouvoir sur les nations ! »

Et moi, je vis pour lui : ma descendance le servira ;
on annoncera le Seigneur aux générations à venir.
On proclamera sa justice au peuple qui va naître :
Voilà son œuvre !

DEUXIÈME LECTURE

« Voici son commandement : mettre notre foi dans le nom de Jésus Christ et nous aimer les uns les autres » (1 Jn 3, 18-24)

Lecture de la première lettre de saint Jean

Petits enfants,
n’aimons pas en paroles ni par des discours,
mais par des actes et en vérité.
Voilà comment nous reconnaîtrons
que nous appartenons à la vérité,
et devant Dieu nous apaiserons notre cœur ;
car si notre cœur nous accuse,
Dieu est plus grand que notre cœur,
et il connaît toutes choses.

Bien-aimés,
si notre cœur ne nous accuse pas,
nous avons de l’assurance devant Dieu.
Quoi que nous demandions à Dieu,
nous le recevons de lui,
parce que nous gardons ses commandements,
et que nous faisons ce qui est agréable à ses yeux.
Or, voici son commandement :
mettre notre foi
dans le nom de son Fils Jésus Christ,
et nous aimer les uns les autres
comme il nous l’a commandé.
Celui qui garde ses commandements
demeure en Dieu,
et Dieu en lui ;
et voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous,
puisqu’il nous a donné part à son Esprit.

– Parole du Seigneur.

ÉVANGILE

« Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit » (Jn 15, 1-8)

Alléluia. Alléluia.
Demeurez en moi, comme moi en vous,
dit le Seigneur ;
celui qui demeure en moi porte beaucoup de fruit.
Alléluia. (Jn 15, 4a.5b)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Moi, je suis la vraie vigne,
et mon Père est le vigneron.
Tout sarment qui est en moi,
mais qui ne porte pas de fruit,
mon Père l’enlève ;
tout sarment qui porte du fruit,
il le purifie en le taillant,
pour qu’il en porte davantage.
Mais vous, déjà vous voici purifiés
grâce à la parole que je vous ai dite.
Demeurez en moi, comme moi en vous.
De même que le sarment
ne peut pas porter de fruit par lui-même
s’il ne demeure pas sur la vigne,
de même vous non plus,
si vous ne demeurez pas en moi.

Moi, je suis la vigne,
et vous, les sarments.
Celui qui demeure en moi
et en qui je demeure,
celui-là porte beaucoup de fruit,
car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
Si quelqu’un ne demeure pas en moi,
il est, comme le sarment, jeté dehors,
et il se dessèche.
Les sarments secs, on les ramasse,
on les jette au feu, et ils brûlent.
Si vous demeurez en moi,
et que mes paroles demeurent en vous,
demandez tout ce que vous voulez,
et cela se réalisera pour vous.
Ce qui fait la gloire de mon Père,
c’est que vous portiez beaucoup de fruit
et que vous soyez pour moi des disciples. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

4ème Dimanche de Pâques (semaine IV du Psautier) — Année B

Voici les lectures de ce dimanche 21 Avril 2024 proposées par le site AELF.ORG

PREMIÈRE LECTURE

« En nul autre que lui, il n’y a de salut » (Ac 4, 8-12)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là,
Pierre, rempli de l’Esprit Saint, déclara :
« Chefs du peuple et anciens,
nous sommes interrogés aujourd’hui
pour avoir fait du bien à un infirme,
et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé.
Sachez-le donc, vous tous,
ainsi que tout le peuple d’Israël :
c’est par le nom de Jésus le Nazaréen,
lui que vous avez crucifié
mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts,
c’est par lui que cet homme
se trouve là, devant vous, bien portant.
Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs,
mais devenue la pierre d’angle.
En nul autre que lui, il n’y a de salut,
car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes,
qui puisse nous sauver. »

– Parole du Seigneur.

PSAUME

(Ps 117 (118), 1.8-9, 21-23, 26.28-29)

R/ La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle.
ou : Alléluia !
 (Ps 117, 22)

Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur
que de compter sur les hommes ;
mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur
que de compter sur les puissants !

Je te rends grâce car tu m’as exaucé :
tu es pour moi le salut.
La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.

Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient !
De la maison du Seigneur, nous vous bénissons !
Tu es mon Dieu, je te rends grâce,
mon Dieu, je t’exalte !
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !

DEUXIÈME LECTURE

« Nous verrons Dieu tel qu’il est » (1 Jn 3, 1-2)

Lecture de la première lettre de saint Jean

Bien-aimés,
voyez quel grand amour nous a donné le Père
pour que nous soyons appelés enfants de Dieu
– et nous le sommes.
Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas :
c’est qu’il n’a pas connu Dieu.
Bien-aimés,
dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu,
mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté.
Nous le savons : quand cela sera manifesté,
nous lui serons semblables
car nous le verrons tel qu’il est.

– Parole du Seigneur.

ÉVANGILE

« Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis » (Jn 10, 11-18)

Alléluia. Alléluia.
Je suis le bon pasteur, dit le Seigneur ;
je connais mes brebis
et mes brebis me connaissent.
Alléluia. (Jn 10, 14)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus déclara :
« Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger,
qui donne sa vie pour ses brebis.
Le berger mercenaire n’est pas le pasteur,
les brebis ne sont pas à lui :
s’il voit venir le loup,
il abandonne les brebis et s’enfuit ;
le loup s’en empare et les disperse.
Ce berger n’est qu’un mercenaire,
et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui.
Moi, je suis le bon pasteur ;
je connais mes brebis,
et mes brebis me connaissent,
comme le Père me connaît,
et que je connais le Père ;
et je donne ma vie pour mes brebis.
J’ai encore d’autres brebis,
qui ne sont pas de cet enclos :
celles-là aussi, il faut que je les conduise.
Elles écouteront ma voix :
il y aura un seul troupeau
et un seul pasteur.
Voici pourquoi le Père m’aime :
parce que je donne ma vie,
pour la recevoir de nouveau.
Nul ne peut me l’enlever :
je la donne de moi-même.
J’ai le pouvoir de la donner,
j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau :
voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

Avis de décès en région Rhône-Alpes

L’Aumônerie Catholique des Hmong de France présente ses condoléances et s’associe à la peine de la famille de Madame LY Blia née le 08 Décembre 1950 à Caws Xaub au Laos, dont le décès a eu lieu le 16 Avril 2024 à 74 ans.

Un hommage lui sera rendu du 20 Avril au 21 Avril 2024 à l’adresse suivante :

Salle

Rue des Marais

63370 LEMPDES

Lundi 22 Avril 2024

10H00 : Dernier hommage en l’Eglise Notre Dame de Neyrat

rue Solayer

63100 CLERMONT FERRAND

Pour ceux qui souhaitent venir se recueillir ou venir la voir une dernière fois, ils sont les bienvenus.

La famille prendra les dispositions nécessaires pour assurer la sécurité des personnes qui viendront lui rendre un dernier hommage en cette période de COVID-19.

3ème Dimanche de Pâques (semaine III du Psautier) — Année B

Voici les lectures de ce dimanche 14 Avril 2024 proposées par le site AELF.ORG

PREMIÈRE LECTURE

« Vous avez tué le Prince de la vie, lui que Dieu a ressuscité d’entre les morts » (Ac 3, 13-15.17-19)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là, devant le peuple, Pierre prit la parole :
« Hommes d’Israël,
le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
le Dieu de nos pères,
a glorifié son serviteur Jésus,
alors que vous, vous l’aviez livré,
vous l’aviez renié en présence de Pilate
qui était décidé à le relâcher.
Vous avez renié le Saint et le Juste,
et vous avez demandé
qu’on vous accorde la grâce d’un meurtrier.
Vous avez tué le Prince de la vie,
lui que Dieu a ressuscité d’entre les morts,
nous en sommes témoins.
D’ailleurs, frères, je sais bien
que vous avez agi dans l’ignorance, vous et vos chefs.
Mais Dieu a ainsi accompli ce qu’il avait d’avance annoncé
par la bouche de tous les prophètes :
que le Christ, son Messie, souffrirait.
Convertissez-vous donc et tournez-vous vers Dieu
pour que vos péchés soient effacés. »

– Parole du Seigneur.

PSAUME

(4, 2, 4.7, 9)

R/ Sur nous, Seigneur,
que s’illumine ton visage !
ou : Alléluia !
 (4, 7b)

Quand je crie, réponds-moi,
Dieu, ma justice !
Toi qui me libères dans la détresse,
pitié pour moi, écoute ma prière !

Sachez que le Seigneur a mis à part son fidèle,
le Seigneur entend quand je crie vers lui.
Beaucoup demandent : « Qui nous fera voir le bonheur ? »
Sur nous, Seigneur, que s’illumine ton visage !

Dans la paix moi aussi,
je me couche et je dors,
car tu me donnes d’habiter, Seigneur,
seul, dans la confiance.

DEUXIÈME LECTURE

« C’est lui qui obtient le pardon de nos péchés et de ceux du monde entier » (1 Jn 2, 1-5a)

Lecture de la première lettre de saint Jean

Mes petits enfants,
je vous écris cela pour que vous évitiez le péché.
Mais si l’un de nous vient à pécher,
nous avons un défenseur devant le Père :
Jésus Christ, le Juste.
C’est lui qui, par son sacrifice,
obtient le pardon de nos péchés,
non seulement des nôtres,
mais encore de ceux du monde entier.
Voici comment nous savons que nous le connaissons :
si nous gardons ses commandements.
Celui qui dit : « Je le connais »,
et qui ne garde pas ses commandements,
est un menteur :
la vérité n’est pas en lui.
Mais en celui qui garde sa parole,
l’amour de Dieu atteint vraiment la perfection.

– Parole du Seigneur.

ÉVANGILE

« Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour » (Lc 24, 35-48)

Alléluia. Alléluia.
Seigneur Jésus, ouvre-nous les Écritures !
Que notre cœur devienne brûlant
tandis que tu nous parles.
Alléluia. (cf. Lc 24, 32)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
les disciples qui rentraient d’Emmaüs
racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons
ce qui s’était passé sur la route,
et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux
à la fraction du pain.
Comme ils en parlaient encore, 
lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit :
« La paix soit avec vous ! »
Saisis de frayeur et de crainte,
ils croyaient voir un esprit.
Jésus leur dit :
« Pourquoi êtes-vous bouleversés ?
Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ?
Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi !
Touchez-moi, regardez :
un esprit n’a pas de chair ni d’os
comme vous constatez que j’en ai. »
Après cette parole,
il leur montra ses mains et ses pieds.
Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire,
et restaient saisis d’étonnement.
Jésus leur dit :
« Avez-vous ici quelque chose à manger ? »
Ils lui présentèrent une part de poisson grillé
qu’il prit et mangea devant eux.
Puis il leur déclara :
« Voici les paroles que je vous ai dites
quand j’étais encore avec vous :
“Il faut que s’accomplisse
tout ce qui a été écrit à mon sujet
dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.” »
Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures.
Il leur dit :
« Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait,
qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour,
et que la conversion serait proclamée en son nom,
pour le pardon des péchés, à toutes les nations,
en commençant par Jérusalem.
À vous d’en être les témoins. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 2ème Dimanche de Pâques ou de la Divine Miséricorde (semaine II du Psautier) — Année B

Voici les lectures de ce dimanche 07 Avril 2024 proposées par le site AELF.ORG

PREMIÈRE LECTURE

« Un seul cœur et une seule âme » (Ac 4, 32-35)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

La multitude de ceux qui étaient devenus croyants
avait un seul cœur et une seule âme ;
et personne ne disait
que ses biens lui appartenaient en propre,
mais ils avaient tout en commun.
C’est avec une grande puissance
que les Apôtres rendaient témoignage
de la résurrection du Seigneur Jésus,
et une grâce abondante reposait sur eux tous.
Aucun d’entre eux n’était dans l’indigence,
car tous ceux qui étaient propriétaires de domaines ou de maisons
les vendaient,
et ils apportaient le montant de la vente
pour le déposer aux pieds des Apôtres ;
puis on le distribuait en fonction des besoins de chacun.

– Parole du Seigneur.

PSAUME

(117 (118), 2-4, 16ab-18, 22-24)

R/ Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
ou : Alléluia !
 (117,1)

Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !
Que le dise la maison d’Aaron :
Éternel est son amour !
Qu’ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur :
Éternel est son amour !

Le bras du Seigneur se lève,
le bras du Seigneur est fort !
Non, je ne mourrai pas, je vivrai
pour annoncer les actions du Seigneur.
Il m’a frappé, le Seigneur, il m’a frappé,
mais sans me livrer à la mort.

La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.
Voici le jour que fit le Seigneur,
qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !

DEUXIÈME LECTURE

« Tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde » (1 Jn 5, 1-6)

Lecture de la première lettre de saint Jean

Bien-aimés,
celui qui croit que Jésus est le Christ,
celui-là est né de Dieu ;
celui qui aime le Père qui a engendré
aime aussi le Fils qui est né de lui.

Voici comment nous reconnaissons
que nous aimons les enfants de Dieu :
lorsque nous aimons Dieu
et que nous accomplissons ses commandements.
Car tel est l’amour de Dieu :
garder ses commandements ;
et ses commandements ne sont pas un fardeau,
puisque tout être qui est né de Dieu
est vainqueur du monde.
Or la victoire remportée sur le monde,
c’est notre foi.
Qui donc est vainqueur du monde ?
N’est-ce pas celui qui croit
que Jésus est le Fils de Dieu ?

C’est lui, Jésus Christ,
qui est venu par l’eau et par le sang :
non pas seulement avec l’eau,
mais avec l’eau et avec le sang.
Et celui qui rend témoignage, c’est l’Esprit,
car l’Esprit est la vérité.

– Parole du Seigneur.

ÉVANGILE

« Huit jours plus tard, Jésus vient » (Jn 20, 19-31)

Alléluia. Alléluia.
Thomas, parce que tu m’as vu, tu crois,
dit le Seigneur.
Heureux ceux qui croient sans avoir vu !
Alléluia. (Jn 20, 29)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

C’était après la mort de Jésus.
Le soir venu, en ce premier jour de la semaine,
alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples
étaient verrouillées par crainte des Juifs,
Jésus vint, et il était là au milieu d’eux.
Il leur dit :
« La paix soit avec vous ! »
Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté.
Les disciples furent remplis de joie
en voyant le Seigneur.
Jésus leur dit de nouveau :
« La paix soit avec vous !
De même que le Père m’a envoyé,
moi aussi, je vous envoie. »
Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux
et il leur dit :
« Recevez l’Esprit Saint.
À qui vous remettrez ses péchés,
ils seront remis ;
à qui vous maintiendrez ses péchés,
ils seront maintenus. »

Or, l’un des Douze, Thomas,
appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau),
n’était pas avec eux quand Jésus était venu.
Les autres disciples lui disaient :
« Nous avons vu le Seigneur ! »
Mais il leur déclara :

« Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous,
si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous,
si je ne mets pas la main dans son côté,
non, je ne croirai pas ! »

Huit jours plus tard,
les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison,
et Thomas était avec eux.
Jésus vient,
alors que les portes étaient verrouillées,
et il était là au milieu d’eux.
Il dit :
« La paix soit avec vous ! »
Puis il dit à Thomas :
« Avance ton doigt ici, et vois mes mains ;
avance ta main, et mets-la dans mon côté :
cesse d’être incrédule,
sois croyant. »
Alors Thomas lui dit :
« Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Jésus lui dit :
« Parce que tu m’as vu, tu crois.
Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

Il y a encore beaucoup d’autres signes
que Jésus a faits en présence des disciples
et qui ne sont pas écrits dans ce livre.
Mais ceux-là ont été écrits
pour que vous croyiez
que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu,
et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.

– Acclamons la Parole de Dieu.

Résurrection du Seigneur — Année B Solennité

Voici les lectures de ce dimanche 31 Mars 2024 proposées par le site AELF.ORG

VEILLÉE PASCALE

PREMIÈRE LECTURE

« Dieu vit tout ce qu’il avait fait : cela était très bon » (Gn 1, 1 – 2, 2)

Lecture du livre de la Genèse

Au commencement,
Dieu créa le ciel et la terre.
La terre était informe et vide,
les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme
et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux.

Dieu dit :
« Que la lumière soit. »
Et la lumière fut.
Dieu vit que la lumière était bonne,
et Dieu sépara la lumière des ténèbres.
Dieu appela la lumière « jour »,
il appela les ténèbres « nuit ».
Il y eut un soir, il y eut un matin :
premier jour.

Et Dieu dit :
« Qu’il y ait un firmament au milieu des eaux,
et qu’il sépare les eaux. »
Dieu fit le firmament,
il sépara les eaux qui sont au-dessous du firmament
et les eaux qui sont au-dessus.
Et ce fut ainsi.
Dieu appela le firmament « ciel ».
Il y eut un soir, il y eut un matin :
deuxième jour.

Et Dieu dit :
« Les eaux qui sont au-dessous du ciel,
qu’elles se rassemblent en un seul lieu,
et que paraisse la terre ferme. »
Et ce fut ainsi.
Dieu appela la terre ferme « terre »,
et il appela la masse des eaux « mer ».
Et Dieu vit que cela était bon.

Dieu dit :
« Que la terre produise l’herbe,
la plante qui porte sa semence,
et que, sur la terre, l’arbre à fruit donne,
selon son espèce,
le fruit qui porte sa semence. »
Et ce fut ainsi.
La terre produisit l’herbe,
la plante qui porte sa semence, selon son espèce,
et l’arbre qui donne, selon son espèce,
le fruit qui porte sa semence.
Et Dieu vit que cela était bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin :
troisième jour.

Et Dieu dit :
« Qu’il y ait des luminaires au firmament du ciel,
pour séparer le jour de la nuit ;
qu’ils servent de signes
pour marquer les fêtes, les jours et les années ;
et qu’ils soient, au firmament du ciel,
des luminaires pour éclairer la terre. »
Et ce fut ainsi.
Dieu fit les deux grands luminaires :
le plus grand pour commander au jour,
le plus petit pour commander à la nuit ;
il fit aussi les étoiles.
Dieu les plaça au firmament du ciel
pour éclairer la terre,
pour commander au jour et à la nuit,
pour séparer la lumière des ténèbres.
Et Dieu vit que cela était bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin :
quatrième jour.

Et Dieu dit :
« Que les eaux foisonnent
d’une profusion d’êtres vivants,
et que les oiseaux volent au-dessus
de la terre,
sous le firmament du ciel. »
Dieu créa, selon leur espèce,
les grands monstres marins,
tous les êtres vivants qui vont et viennent
et foisonnent dans les eaux,
et aussi, selon leur espèce,
tous les oiseaux qui volent.
Et Dieu vit que cela était bon.
Dieu les bénit par ces paroles :
« Soyez féconds et multipliez-vous,
remplissez les mers,
que les oiseaux se multiplient sur la terre. »
Il y eut un soir, il y eut un matin :
cinquième jour.

Et Dieu dit :
« Que la terre produise des êtres vivants
selon leur espèce,
bestiaux, bestioles et bêtes sauvages
selon leur espèce. »
Et ce fut ainsi.
Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce,
les bestiaux selon leur espèce,
et toutes les bestioles de la terre selon leur espèce.
Et Dieu vit que cela était bon.

Dieu dit :
« Faisons l’homme à notre image,
selon notre ressemblance.
Qu’il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel,
des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages,
et de toutes les bestioles
qui vont et viennent sur la terre. »
Dieu créa l’homme à son image,
à l’image de Dieu il le créa,
il les créa homme et femme.
Dieu les bénit et leur dit :
« Soyez féconds et multipliez-vous,
remplissez la terre et soumettez-la.
Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel,
et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. »
Dieu dit encore :
« Je vous donne toute plante qui porte sa semence
sur toute la surface de la terre,
et tout arbre dont le fruit porte sa semence :
telle sera votre nourriture.
À tous les animaux de la terre,
à tous les oiseaux du ciel,
à tout ce qui va et vient sur la terre
et qui a souffle de vie,
je donne comme nourriture toute herbe verte. »
Et ce fut ainsi.
Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait ;
et voici : cela était très bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin :
sixième jour.

Ainsi furent achevés le ciel et la terre,
et tout leur déploiement.
Le septième jour,
Dieu avait achevé l’œuvre qu’il avait faite.
Il se reposa, le septième jour,
de toute l’œuvre qu’il avait faite.

– Parole du Seigneur.

PSAUME

(103 (104), 1–2a, 5–6, 10.12, 13–14ab, 24.35c)

R/ Ô Seigneur, envoie ton Esprit
qui renouvelle la face de la terre !
 (cf. 103, 30)

Bénis le Seigneur, ô mon âme ;
Seigneur mon Dieu, tu es si grand !
Revêtu de magnificence,
tu as pour manteau la lumière !

Tu as donné son assise à la terre :
qu’elle reste inébranlable au cours des temps.
Tu l’as vêtue de l’abîme des mers :
les eaux couvraient même les montagnes.

Dans les ravins tu fais jaillir des sources
et l’eau chemine aux creux des montagnes.
les oiseaux séjournent près d’elle :
dans le feuillage on entend leurs cris.

De tes demeures tu abreuves les montagnes,
et la terre se rassasie du fruit de tes œuvres ;
tu fais pousser les prairies pour les troupeaux,
et les champs pour l’homme qui travaille.

Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur !
Tout cela, ta sagesse l’a fait ;
la terre s’emplit de tes biens.
Bénis le Seigneur, ô mon âme !

DEUXIÈME LECTURE

Sacrifice et délivrance d’Isaac, le fils bien-aimé (Gn 22, 1–18)

Lecture du livre de la Genèse

En ces jours-là,
Dieu mit Abraham à l’épreuve.
Il lui dit :
« Abraham ! »
Celui-ci répondit :
« Me voici ! »
Dieu dit :
« Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac,
va au pays de Moriah,
et là tu l’offriras en holocauste
sur la montagne que je t’indiquerai. »

Abraham se leva de bon matin,
sella son âne,
et prit avec lui deux de ses serviteurs et son fils Isaac.
Il fendit le bois pour l’holocauste,
et se mit en route vers l’endroit que Dieu lui avait indiqué.
Le troisième jour, Abraham, levant les yeux,
vit l’endroit de loin.
Abraham dit à ses serviteurs :
« Restez ici avec l’âne.
Moi et le garçon, nous irons jusque là-bas pour adorer,
puis nous reviendrons vers vous. »

Abraham prit le bois pour l’holocauste
et le chargea sur son fils Isaac ;
il prit le feu et le couteau,
et tous deux s’en allèrent ensemble.
Isaac dit à son père Abraham :
« Mon père !
– Eh bien, mon fils ? »
Isaac reprit :
« Voilà le feu et le bois,
mais où est l’agneau pour l’holocauste ? »
Abraham répondit :
« Dieu saura bien trouver
l’agneau pour l’holocauste, mon fils. »
Et ils s’en allaient tous les deux ensemble.

Ils arrivèrent à l’endroit que Dieu avait indiqué.
Abraham y bâtit l’autel et disposa le bois,
puis il lia son fils Isaac
et le mit sur l’autel, par-dessus le bois ;
Abraham étendit la main
et saisit le couteau pour immoler son fils.
Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit :
« Abraham ! Abraham ! »
Il répondit :
« Me voici ! »
L’ange lui dit :
« Ne porte pas la main sur le garçon !
Ne lui fais aucun mal !
Je sais maintenant que tu crains Dieu :
tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. »
Abraham leva les yeux et vit un bélier
retenu par les cornes dans un buisson.
Il alla prendre le bélier
et l’offrit en holocauste à la place de son fils.
Abraham donna à ce lieu le nom de « Le-Seigneur-voit».
On l’appelle aujourd’hui : « Sur-le-mont-le-Seigneur-est-vu.»

Du ciel, l’ange du Seigneur appela une seconde fois Abraham.
Il déclara :
« Je le jure par moi-même, oracle du Seigneur :
parce que tu as fait cela,
parce que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique,
je te comblerai de bénédictions,
je rendrai ta descendance aussi nombreuse
que les étoiles du ciel
et que le sable au bord de la mer,
et ta descendance occupera les places fortes de ses ennemis.
Puisque tu as écouté ma voix,
toutes les nations de la terre
s’adresseront l’une à l’autre la bénédiction
par le nom de ta descendance. »

– Parole du Seigneur.

PSAUME

(15 (16), 5.8, 9–10, 11)

R/ Garde-moi, mon Dieu :
j’ai fait de toi mon refuge.
 (15, 1)

Seigneur, mon partage et ma coupe :
de toi dépend mon sort.
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
il est à ma droite : je suis inébranlable.

Mon cœur exulte, mon âme est en fête,
ma chair elle-même repose en confiance :
tu ne peux m’abandonner à la mort
ni laisser ton ami voir la corruption.

Tu m’apprends le chemin de la vie :
devant ta face, débordement de joie !
À ta droite, éternité de délices !

TROISIÈME LECTURE

« Les fils d’Israël avaient marché à pied sec au milieu de la mer » (Ex 14, 15 – 15, 1a)

Lecture du livre de l’Exode

En ces jours-là,
le Seigneur dit à Moïse :
« Pourquoi crier vers moi ?
Ordonne aux fils d’Israël de se mettre en route !
Toi, lève ton bâton, étends le bras sur la mer,
fends-la en deux,
et que les fils d’Israël entrent au milieu de la mer à pied sec.
Et moi, je ferai en sorte que les Égyptiens s’obstinent :
ils y entreront derrière eux ;
je me glorifierai aux dépens de Pharaon et de toute son armée,
de ses chars et de ses guerriers.
Les Égyptiens sauront que je suis le Seigneur,
quand je me serai glorifié aux dépens de Pharaon,
de ses chars et de ses guerriers. »
L’ange de Dieu, qui marchait en avant d’Israël,
se déplaça et marcha à l’arrière.
La colonne de nuée se déplaça depuis l’avant-garde
et vint se tenir à l’arrière,
entre le camp des Égyptiens et le camp d’Israël.
Cette nuée était à la fois ténèbres et lumière dans la nuit,
si bien que, de toute la nuit, ils ne purent se rencontrer.
Moïse étendit le bras sur la mer.
Le Seigneur chassa la mer toute la nuit par un fort vent d’est ;
il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent.
Les fils d’Israël entrèrent au milieu de la mer à pied sec,
les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche.
Les Égyptiens les poursuivirent ;
tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses guerriers
entrèrent derrière eux jusqu’au milieu de la mer.

Aux dernières heures de la nuit,
le Seigneur observa, depuis la colonne de feu et de nuée,
l’armée des Égyptiens,
et il la frappa de panique.
Il faussa les roues de leurs chars,
et ils eurent beaucoup de peine à les conduire.
Les Égyptiens s’écrièrent :
« Fuyons devant Israël,
car c’est le Seigneur
qui combat pour eux contre nous ! »
Le Seigneur dit à Moïse :
« Étends le bras sur la mer :
que les eaux reviennent sur les Égyptiens,
leurs chars et leurs guerriers ! »
Moïse étendit le bras sur la mer.
Au point du jour, la mer reprit sa place ;
dans leur fuite, les Égyptiens s’y heurtèrent,
et le Seigneur les précipita au milieu de la mer.
Les eaux refluèrent et recouvrirent les chars et les guerriers,
toute l’armée de Pharaon
qui était entrée dans la mer à la poursuite d’Israël.
Il n’en resta pas un seul.
Mais les fils d’Israël
avaient marché à pied sec au milieu de la mer,
les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche.
Ce jour-là,
le Seigneur sauva Israël de la main de l’Égypte,
et Israël vit les Égyptiens morts sur le bord de la mer.
Israël vit avec quelle main puissante
le Seigneur avait agi contre l’Égypte.
Le peuple craignit le Seigneur,
il mit sa foi dans le Seigneur
et dans son serviteur Moïse.
Alors Moïse et les fils d’Israël
chantèrent ce cantique au Seigneur :

CANTIQUE

(Ex 15, 1b, 2, 3-4, 5-6, 17-18)

R/ Chantons pour le Seigneur !
Éclatante est sa gloire !
 (cf. Ex 15, 1b)

Je chanterai pour le Seigneur !
Éclatante est sa gloire :
il a jeté dans la mer
cheval et cavalier.

Ma force et mon chant, c’est le Seigneur :
il est pour moi le salut.
Il est mon Dieu, je le célèbre ;
j’exalte le Dieu de mon père.

Le Seigneur est le guerrier des combats ;
son nom est « Le Seigneur ».
Les chars du Pharaon et ses armées, il les lance dans la mer.
L’élite de leurs chefs a sombré dans la mer Rouge.

L’abîme les recouvre :
ils descendent, comme la pierre, au fond des eaux.
Ta droite, Seigneur, magnifique en sa force,
ta droite, Seigneur, écrase l’ennemi.

Tu les amènes, tu les plantes sur la montagne,
     ton héritage,
le lieu que tu as fait, Seigneur, pour l’habiter,
le sanctuaire, Seigneur, fondé par tes mains.
Le Seigneur régnera pour les siècles des siècles.

QUATRIÈME LECTURE

Dans sa miséricorde éternelle, le Seigneur, ton rédempteur a pitié de toi (Is 54, 5-14)

Lecture du livre du prophète Isaïe

Parole du Seigneur adressée à Jérusalem :
Ton époux, c’est Celui qui t’a faite,
son nom est « Le Seigneur de l’univers ».
Ton rédempteur, c’est le Saint d’Israël,
il s’appelle « Dieu de toute la terre ».
Oui, comme une femme abandonnée, accablée,
le Seigneur te rappelle.
Est-ce que l’on rejette la femme de sa jeunesse ?
– dit ton Dieu.
Un court instant, je t’avais abandonnée,
mais dans ma grande tendresse, je te ramènerai.
Quand ma colère a débordé,
un instant, je t’avais caché ma face.
Mais dans mon éternelle fidélité,
je te montre ma tendresse,
– dit le Seigneur, ton rédempteur.
Je ferai comme au temps de Noé,
quand j’ai juré que les eaux
ne submergeraient plus la terre :
de même, je jure de ne plus m’irriter contre toi,
et de ne plus te menacer.
Même si les montagnes s’écartaient,
si les collines s’ébranlaient,
ma fidélité ne s’écarterait pas de toi,
mon alliance de paix ne serait pas ébranlée,
– dit le Seigneur, qui te montre sa tendresse.
Jérusalem, malheureuse,
battue par la tempête, inconsolée,
voici que je vais sertir tes pierres
et poser tes fondations sur des saphirs.
Je ferai tes créneaux avec des rubis,
tes portes en cristal de roche,
et toute ton enceinte avec des pierres précieuses.
Tes fils seront tous disciples du Seigneur,
et grande sera leur paix.
Tu seras établie sur la justice :
loin de toi l’oppression,
tu n’auras plus à craindre ;
loin de toi la terreur,
elle ne t’approchera plus.

– Parole du Seigneur.

PSAUME

(29 (30), 3-4, 5-6ab, 6cd.12, 13)

R/ Je t’exalte, Seigneur : tu m’as relevé. (29, 2a)

Quand j’ai crié vers toi, Seigneur,
mon Dieu, tu m’as guéri ;
Seigneur, tu m’as fait remonter de l’abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.

Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles,
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu’un instant,
sa bonté, toute la vie.

Avec le soir, viennent les larmes,
mais au matin, les cris de joie.
Tu as changé mon deuil en une danse,
mes habits funèbres en parure de joie.

Que mon cœur ne se taise pas,
qu’il soit en fête pour toi,
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu,
je te rende grâce !

CINQUIÈME LECTURE

Venez à moi, et vous vivrez ; je m’engagerai envers vous par une alliance éternelle (Is 55, 1-11)

Lecture du livre du prophète Isaïe

Ainsi parle le Seigneur :
Vous tous qui avez soif,
venez, voici de l’eau !
Même si vous n’avez pas d’argent,
venez acheter et consommer,
venez acheter du vin et du lait
sans argent, sans rien payer.
Pourquoi dépenser votre argent pour ce qui ne nourrit pas,
vous fatiguer pour ce qui ne rassasie pas ?
Écoutez-moi bien, et vous mangerez de bonnes choses,
vous vous régalerez de viandes savoureuses !
Prêtez l’oreille ! Venez à moi !
Écoutez, et vous vivrez.
Je m’engagerai envers vous par une alliance éternelle :
ce sont les bienfaits garantis à David.
Lui, j’en ai fait un témoin pour les peuples,
pour les peuples, un guide et un chef.
Toi, tu appelleras une nation inconnue de toi ;
une nation qui ne te connaît pas accourra vers toi,
à cause du Seigneur ton Dieu,
à cause du Saint d’Israël, car il fait ta splendeur.

Cherchez le Seigneur tant qu’il se laisse trouver ;
invoquez-le tant qu’il est proche.
Que le méchant abandonne son chemin,
et l’homme perfide, ses pensées !
Qu’il revienne vers le Seigneur
qui lui montrera sa miséricorde,
vers notre Dieu
qui est riche en pardon.
Car mes pensées ne sont pas vos pensées,
et vos chemins ne sont pas mes chemins,
– oracle du Seigneur.
Autant le ciel est élevé au-dessus de la terre,
autant mes chemins sont élevés au-dessus de vos chemins,
et mes pensées, au-dessus de vos pensées.

La pluie et la neige qui descendent des cieux
n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre,
sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer,
donnant la semence au semeur
et le pain à celui qui doit manger ;
ainsi ma parole, qui sort de ma bouche,
ne me reviendra pas sans résultat,
sans avoir fait ce qui me plaît,
sans avoir accompli sa mission.

– Parole du Seigneur.

CANTIQUE

(Is 12, 2, 4bcd, 5-6)

R/ Exultant de joie, vous puiserez les eaux
aux sources du salut !
 (Is 12, 3)

Voici le Dieu qui me sauve :
j’ai confiance, je n’ai plus de crainte.
Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ;
il est pour moi le salut.

Rendez grâce au Seigneur,
proclamez son nom,
annoncez parmi les peuples ses hauts faits !
Redites-le : « Sublime est son nom ! »

Jouez pour le Seigneur, il montre sa magnificence,
et toute la terre le sait.
Jubilez, criez de joie, habitants de Sion,
car il est grand au milieu de toi, le Saint d’Israël !

SIXIÈME LECTURE

Marche vers la splendeur du Seigneur (Ba 3, 9-15.32 – 4, 4)

Lecture du livre du prophète Baruc

Écoute, Israël, les commandements de vie,
prête l’oreille pour acquérir la connaissance.
Pourquoi donc, Israël,
pourquoi es-tu exilé chez tes ennemis,
vieillissant sur une terre étrangère,
souillé par le contact des cadavres,
inscrit parmi les habitants du séjour des morts ?
– Parce que tu as abandonné la Source de la Sagesse !
Si tu avais suivi les chemins de Dieu,
tu vivrais dans la paix pour toujours.
Apprends où se trouvent
et la connaissance, et la force, et l’intelligence ;
pour savoir en même temps où se trouvent
de longues années de vie,
la lumière des yeux et la paix.

Mais qui donc a découvert la demeure de la Sagesse,
qui a pénétré jusqu’à ses trésors ?
Celui qui sait tout en connaît le chemin,
il l’a découvert par son intelligence.
Il a pour toujours aménagé la terre,
et l’a peuplée de troupeaux.
Il lance la lumière, et elle prend sa course ;
il la rappelle, et elle obéit en tremblant.
Les étoiles brillent, joyeuses, à leur poste de veille ;
il les appelle, et elles répondent : « Nous voici ! »
Elles brillent avec joie pour celui qui les a faites.
C’est lui qui est notre Dieu :
aucun autre ne lui est comparable.
Il a découvert les chemins du savoir,
et il les a confiés à Jacob, son serviteur,
à Israël, son bien-aimé.

Ainsi, la Sagesse est apparue sur la terre,
elle a vécu parmi les hommes.
Elle est le livre des préceptes de Dieu,
la Loi qui demeure éternellement :
tous ceux qui l’observent vivront,
ceux qui l’abandonnent mourront.
Reviens, Jacob, saisis-la de nouveau ;
à sa lumière, marche vers la splendeur :
ne laisse pas ta gloire à un autre,
tes privilèges à un peuple étranger.
Heureux sommes-nous, Israël !
Car ce qui plaît à Dieu, nous le connaissons.

– Parole du Seigneur.

PSAUME

(18b (19), 8, 9, 10, 11)

R/ Seigneur, tu as les paroles
de la vie éternelle.
 (Jn 6, 68c)

La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.

Les préceptes du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le cœur ;
le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.

La crainte qu’il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables :

plus désirables que l’or,
qu’une masse d’or fin,
plus savoureuses que le miel
qui coule des rayons.

SEPTIÈME LECTURE

« Je répandrai sur vous une eau pure et je vous donnerai un cœur nouveau » (Ez 36, 16-17a.18-28)

Lecture du livre du prophète Ézékiel

La parole du Seigneur me fut adressée :
« Fils d’homme,
lorsque les gens d’Israël habitaient leur pays,
ils le rendaient impur par leur conduite et leurs actes.
Alors j’ai déversé sur eux ma fureur,
à cause du sang qu’ils avaient versé dans le pays,
à cause des idoles immondes qui l’avaient rendu impur.
Je les ai dispersés parmi les nations,
ils ont été disséminés dans les pays étrangers.
Selon leur conduite et leurs actes, je les ai jugés.
Dans les nations où ils sont allés,
ils ont profané mon saint nom,
car on disait :
“C’est le peuple du Seigneur,
et ils sont sortis de son pays !”
Mais j’ai voulu épargner mon saint nom,
que les gens d’Israël avaient profané
dans les nations où ils sont allés.
Eh bien ! tu diras à la maison d’Israël :
Ainsi parle le Seigneur Dieu :
Ce n’est pas pour vous que je vais agir,
maison d’Israël,
mais c’est pour mon saint nom que vous avez profané
dans les nations où vous êtes allés.
Je sanctifierai mon grand nom,
profané parmi les nations,
mon nom que vous avez profané au milieu d’elles.
Alors les nations sauront que Je suis le Seigneur
– oracle du Seigneur Dieu –
quand par vous je manifesterai ma sainteté à leurs yeux.
Je vous prendrai du milieu des nations,
je vous rassemblerai de tous les pays,
je vous conduirai dans votre terre.
Je répandrai sur vous une eau pure,
et vous serez purifiés ;
de toutes vos souillures, de toutes vos idoles,
je vous purifierai.
Je vous donnerai un cœur nouveau,
je mettrai en vous un esprit nouveau.
J’ôterai de votre chair le cœur de pierre,
je vous donnerai un cœur de chair.
Je mettrai en vous mon esprit,
je ferai que vous marchiez selon mes lois,
que vous gardiez mes préceptes
et leur soyez fidèles.
Vous habiterez le pays que j’ai donné à vos pères :
vous, vous serez mon peuple,
et moi, je serai votre Dieu. »

– Parole du Seigneur.

PSAUME

(41 (42), 3, 5efgh ; 42 (43), 3, 4)

R/ Comme un cerf altéré cherche l’eau vive,
ainsi mon âme te cherche, toi, mon Dieu.
 (41, 2)

(S’il n’y a pas de baptême)

Mon âme a soif de Dieu,
le Dieu vivant ;
quand pourrai-je m’avancer,
paraître face à Dieu ?

Je conduisais vers la maison de mon Dieu
la multitude en fête,
parmi les cris de joie
et les actions de grâce.

Envoie ta lumière et ta vérité :
qu’elles guident mes pas
et me conduisent à ta montagne sainte,
jusqu’en ta demeure.

J’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu,
vers Dieu qui est toute ma joie ;
je te rendrai grâce avec ma harpe,
Dieu, mon Dieu !

PSAUME

(50 (51), 12-13, 14-15, 18-19)

R/ Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu. (50, 12a)

(Lorsqu’il y a baptême)

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ;
que l’esprit généreux me soutienne.
Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ;
vers toi, reviendront les égarés.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas,
tu n’acceptes pas d’holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ;
tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

On peut aussi prendre le Cantique Is 12, comme après la 5e lecture.

ÉPÎTRE

« Ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus » (Rm 6, 3b-11)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains

Frères,
nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus,
c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême.
Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort,
nous avons été mis au tombeau avec lui,
c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi,
comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père,
est ressuscité d’entre les morts.
Car, si nous avons été unis à lui
par une mort qui ressemble à la sienne,
nous le serons aussi
par une résurrection qui ressemblera à la sienne.
Nous le savons : l’homme ancien qui est en nous
a été fixé à la croix avec lui
pour que le corps du péché soit réduit à rien,
et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché.
Car celui qui est mort est affranchi du péché.

Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ,
nous croyons que nous vivrons aussi avec lui.
Nous le savons en effet :
ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ;
la mort n’a plus de pouvoir sur lui.
Car lui qui est mort,
c’est au péché qu’il est mort une fois pour toutes ;
lui qui est vivant,
c’est pour Dieu qu’il est vivant.
De même, vous aussi,
pensez que vous êtes morts au péché,
mais vivants pour Dieu en Jésus Christ.

– Parole du Seigneur.

PSAUME

(117 (118), 1.2, 16-17, 22-23)

R/ Alléluia, alléluia, alléluia !

Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !

Le bras du Seigneur se lève,
le bras du Seigneur est fort !
Non, je ne mourrai pas, je vivrai
pour annoncer les actions du Seigneur.

La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.

ÉVANGILE

« Jésus de Nazareth, le Crucifié, est ressuscité » (Mc 16, 1-7)

Le psaume avec alléluia sert d’acclamation avant l’Évangile.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

Le sabbat terminé,
Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé
achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus.
De grand matin, le premier jour de la semaine,
elles se rendent au tombeau
dès le lever du soleil.
Elles se disaient entre elles :
« Qui nous roulera la pierre
pour dégager l’entrée du tombeau ? »
Levant les yeux,
elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre,
qui était pourtant très grande.
En entrant dans le tombeau,
elles virent, assis à droite,
un jeune homme vêtu de blanc.
Elles furent saisies de frayeur.
Mais il leur dit :
« Ne soyez pas effrayées !
Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ?
Il est ressuscité : il n’est pas ici.
Voici l’endroit où on l’avait déposé.
Et maintenant,
allez dire à ses disciples et à Pierre :
“Il vous précède en Galilée.
Là vous le verrez,
comme il vous l’a dit.” »

– Acclamons la Parole de Dieu.

Cérémonie pour donner un prénom Hmong en l’honneur du Prêtre accompagnateur de l’Aumônerie Hmong de France Jean-Paul HAVARD

Le 9 mars 2024.

Une date à jamais gravée dans la mémoire des Hmong catholiques de France, rendant témoins tous les participants de cette journée.

« J’ai gravé ton nom dans la paume de ma main » Isaie 49: 16

C’est le thème de cette rencontre à Baule dans le Loiret pour donner un prénom hmong à père Jean-Paul Havard, notre prêtre accompagnateur de l’aumônerie Hmong de France.

Nous avions espéré une météo propice à la joie pour fêter cet évènement en son honneur. Au lieu de cela, nous avions eu un temps pluvieux ; ne serait-ce pas le Seigneur qui donne une pluie de bénédictions pour nous tous venus des quatre coins de France ?

Un signe du Ciel visible par un arc-en-ciel nous rappelant l’alliance que Dieu a faite avec Noé et l’humanité après les quarante jours de déluge. C’est le signe de la Paix que Dieu envoie pour père Jean-Paul et pour tous les Hmong.

A la suite des Pères Patriarches OMI missionnaires au Laos qui étaient le père Yves Bertrais / txiv plig Nyiaj Pov, le père René Charrier / txiv plig Neej Vaj, le père Daniel Taillez/ txiv plig Txhiaj Foom … Sur Orléans, il y a le père François Roulleau / txiv plig Tshaj Yeej et maintenant le père Jean-Paul Havard qui reçoit selon la coutume le prénom Paj Lug qui signifie «proverbe», «parole de fleurs». C’est aussi la transcription du prénom «Paul», nous rappelant l’Apôtre Paul.

Une belle messe animée par des jeunes Hmong, accompagnés par des animateurs des communautés hmong. Les voix de la chorale de Saint Jean Bosco « l’église des peuples du monde » étaient venues soutenir nos jeunes. Merci à eux de nous avoir fait chanter, vivre et découvrir quelques chants qui se trouvent dans le nouveau livret.

Des ateliers autour de la broderie, du jardinage et de l’écriture pour approfondir sa foi et découvrir le peuple hmong. Chaque atelier proposait de poser un geste pour bien signifier notre communion fraternelle : inviter les intéressés à pouvoir broder leur prénom en point de croix, semer des graines dans des godets de terre et écrire un mot ou une prière pour être portés en procession lors de la Messe à l’église Saint Aignan de Baule du groupement paroissial de Beaugency / Meung-sur-Loire, que nous remercions de nous avoir ouvert les portes.

Nous n’oublions pas le diacre Jean-Marie Dubernet et son épouse Christiane qui accompagnent entre autre la communauté Hmong d’Orléans au niveau de la Pastorale des Migrants. Merci à Annie Josse, coordinatrice des aumôneries au Service National Missions et Migrations de soutenir l’aumônerie Hmong par sa présence.

A vous tous qui avaient contribué à votre manière pour que ce jour ait eu lieu, MERCI !!!!

Il ne tient qu’à chacun de nous de continuer d’écrire l’histoire de notre peuple à travers l’évangélisation et la transmission de nos traditions pour que notre identité hmong ne se perde dans les méandres de la vie.

                       Joanne YANG / niam Ntsuab Xwm YAJ

Dans un coin de la salle à l’angle près d’une vitre, étaient exposés des vêtements traditionnels, des sacs, des chapeaux et autres objets tels que des papillons, une croix, des boîtes de mouchoir. Le point commun des ces objets est qu’ils sont faits main et brodés au point de croix. Ce festival de couleurs, cette finesse des broderies et la richesse des motifs ne peuvent que nous émerveiller.

Cette exposition était bien plus qu’une simple présentation d’objets artisanaux. C’était un hommage à notre culture et notre identité.

L’objectif de cet atelier était de partager ses idées et son savoir-faire autour d’un art : la broderie.

La broderie est un art qui se transmet de mère en fille depuis la nuit des temps chez les Hmong.

En préparant cet atelier, j’ai fait des découvertes intéressantes voire surprenantes sur l’histoire et l’importance de la broderie.

Avant le 20ème siècle, les Hmong n’avaient aucune forme d’écriture. A la place, ils communiquaient des idées et des récits à l’aide de morceaux de tissus ou de symboles brodés tels des hiéroglyphes.

Dans les camps de Thaïlande, les femmes brodaient les petits personnages sur les toiles qu’on aperçoit souvent sur les marchés hmong. Il faut savoir que les hommes les aidaient en brodant ! Ces toiles représentent des scènes de la vie quotidienne au Laos ou en Thaïlande et témoignent de notre passé.

La broderie manuelle demande patience, persévérance et beaucoup de temps.

Ce savoir ancestral est amené à disparaître à cause de la mécanisation et le manque de temps.

Aujourd’hui, la broderie revient à la mode sous une autre forme, de nouveaux supports et motifs dans l’air du temps.

A la fin de l’atelier, chaque femme était invitée à s’initier au point de croix.

Les mamans hmong présentes ont pu les aider. Qu’elles soient débutantes ou amatrices, toutes ont brodé dans une ambiance conviviale leur prénom, une fleur ou un cœur.

En fin de compte, la broderie est bien plus qu’une simple activité artisanale, c’est un moyen de créer du lien, de partager des émotions et de vivre des moments de joie et de complicité.

Et lorsque cette activité est partagée dans un esprit de communion avec le Christ, elle devient encore plus significative et enrichissante.

Les plus belles rencontres sont celles qu’on brode.

La main qui brode….

La parabole de la graine de moutarde, enseignée par Jésus, trouve une résonance particulière dans l’acte de semer et de cultiver. Une petite graine, presque insignifiante au départ, peut grandir pour devenir un arbuste robuste, offrant un abri aux oiseaux du ciel. De la même manière, notre humble effort de semer les graines du bonheur à travers le jardinage peut avoir des résultats étonnants. Cela reflète le pouvoir de la croissance, de la transformation et de l’abondance qui réside dans chaque petit acte que nous entreprenons.

Je dois admettre que je n’ai pas la main verte et que le jardinage n’est pas mon point fort. Cependant, en préparant cet atelier, cette expérience m’a réellement inspiré à vouloir embellir mon espace extérieur avec des fleurs, des arbres fruitiers et des légumes. C’est comme si je réalisais que même si je ne suis pas une experte en la matière, je peux quand même contribuer à créer quelque chose de beau et de nourrissant pour moi-même et pour les autres.

En tant que parent et animatrice en aumônerie, j’aspire à semer de petites graines d’enseignement et d’inspiration auprès de mes enfants et des jeunes avec qui je travaille, en espérant qu’elles germeront et grandiront en des êtres humains épanouis, comme de grands arbres fournissant de l’ombre et des fruits à ceux qui les entourent.

Le jardinage devient alors bien plus qu’une simple activité pour moi. C’est une expérience profondément enrichissante qui me relie intimement à la nature et aux gens qui m’entourent. 

Cette leçon m’aura ouvert les yeux sur le potentiel de croissance qui réside dans les petites choses, que ce soit dans le jardin ou dans la vie. C’est une invitation à embrasser chaque petite graine d’espoir, de sagesse ou d’amour que nous semons, car elles ont le pouvoir de transformer nos vies et celles des autres, tout comme une petite graine peut devenir un grand arbre.

Martine CHA 

La main qui sème…

Autrefois, les communautés et familles Hmong vivaient dans de nombreux villages, situés dans les hauts plateaux au LAOS.

Certaines familles avaient réussi à se rejoindre et à vivre dans le même village mais pour d’autres cela n’a pas été possible. Les bonnes ou mauvaises nouvelles n’étaient donc pas simples à transmettre à ses proches. Il y avait également un Chef désigné dans chaque village, si une demande devait se faire, les familles pouvaient lui demander des conseils ou un service afin que celui-ci trouve un messager pour aller transmettre les messages au village voisin.

Les Hmong n’avaient pas d’écriture ni aucun moyen de communication jusqu’à ce que le Père Yves Bertrais et deux protagonistes tels que William A. Smalley et le Pasteur Linwood G. Barney ne parviennent à se mettre d’accord sur l’écriture RPA qui fit apparaître l’écriture Hmong.

Père Yves Bertrais a longtemps vécu avec les Hmong afin d’écouter et comprendre la langue Hmong, il s’est inspiré du Latin en y ajoutant les tonalités pour créer notre écriture.

Dans son parcours, le Père Yves Bertrais a retranscrit de nombreux ouvrages tels que les rites funéraires, les chants traditionnels et traduit la Bible.

Pour ma part, j’ai eu la chance que ma mère ait pris le temps de nous apprendre la langue Hmong à mon jeune âge et pour rien je ne regrette ces heures d’apprentissage. Ayant vécu aux Etats-Unis une partie de ma vie, j’ai vu et entendu des jeunes Américains et Afro-Américains parler et écrire la langue Hmong alors que ce n’est pas leur langue maternelle. Ils chantaient même des chansons d’amour pendant le Nouvel An.

J’ai été très inspirée et en tant que Hmong  je me devais de faire cet effort pour approfondir  l’apprentissage de ma langue à l’écrit comme à l’oral et de la perpétuer à mes enfants.

Cette activité fût enrichissante et pleine d’échanges ; des personnes présentes à l’écoute et intéressées par ce que je leur ai partagé à travers les images et surtout par le témoignage du Père Antoine YANG et de Paul Cho YANG (ancien coordinateur de l’Aumônerie Hmong de France) sur le fabuleux travail de l’écriture Hmong par père Yves Bertrais.

Cette écriture a changé la vie de tous les Hmong. Elle nous permet de communiquer à travers le monde et à travers nos cœurs. C’est un outil et bien plus, un art qui permet d’ouvrir vers d’autres horizons. Parler pour être témoin de Jésus. L’écriture habille une personne, un peuple mais surtout l’écriture c’est notre identité.

La main qui écrit…

« J’ai gravé ton nom dans la paume de ma main » (Esaïe 49 :16)

Jean-Paul HAVARD reçoit le prénom en langue Hmong : PAJ LUG

En choisissant de réunir la Communauté Hmong de France pour le baptême dans la tradition Hmong, en lui donnant un prénom Hmong, vous avez permis en même temps de partager et d’ouvrir encore plus votre communauté au monde.

Oui le monde, ce sont toutes ces personnes non-Hmong qui sont venues pour être les témoins ou les parrains et marraines du Père Paj Lug, devant celui qui nous rassemble tous, le Christ.

Joanne, Martine, Stélina, Cécile, je suis fière de vous et je vous remercie pour la journée en l’honneur du Père Paj Lug, le prêtre accompagnateur de l’Aumônerie National de la communauté Hmong en France.

En l’espace d’un an de mandat, vous avez appris à vous connaître, à travailler ensemble. Vous avez décidé de parler d’une même voix, la voix de la sagesse. Ce qui est merveilleux, vous avez par-dessus tout, mis JESUS au centre de toutes vos activités et tous vos projets car c’est Lui votre guide.

Vous œuvrez pour le bien de votre communauté et les actions que vous menez traversent les frontières, à l’exemple de la prière du Notre Père en Hmong qui à jamais, est gravé sur les murs en Terre Sainte.

Vous êtes en train d’écrire l’histoire de votre communauté, des femmes formant le bureau d’une aumônerie nationale. Vous êtes des pionnières dans le genre, et vous le faites remarquablement bien.

Joanne, en succédant à Monsieur Paul Cho Yang, il n’y a pas eu de rupture dans la mission qui est celle d’un Coordinateur d’une aumônerie nationale, il y a une continuité, avec en plus une nouvelle vision plus large, celle d’aller à la rencontre des jeunes, de leur donner et de les laisser prendre la place qui est la leur dans la communauté.

C’est un grand chantier qui s’ouvre devant toi et ton bureau. Mes prières et celles de l’Aumônerie Nationale africaine vous accompagnent et vous avez notre soutien.

« Elargis ton regard jusqu’au pays de l’autre » c’était le thème de la JMMRR de 2007. En ouvrant la communauté Hmong au monde, vous invitez le monde à vous écouter, à apprendre à vous connaître afin de mieux vous comprendre.

Je remercie les deux conseillers qui font partie de votre bureau : Yi THOR et Khoua Xa THOR,
ils vous ont bien secondés.

Je remercie les jeunes qui ont animé la belle messe d’action de grâce.

Tout a été fait pour que les participants à cet événement se sentent bien. Nous étions aux petits soins.

Les ateliers : Ecriture, Broderie et Jardinerie ont été une réussite, belle initiative !

J’ai ressenti la joie, l’amour, l’amitié la générosité et beaucoup d’humilité chez tous les intervenants : que ce soit chez les petites filles avec des chorégraphies à l’église comme à la salle de fête, les jeunes filles et les garçons dans leur rôle d’hôtesse et de barman.

Je remercie toutes les mains qui ont préparé le repas, la décoration de la salle. Les mamans et les grands-mères qui ont apporté leur expérience et leur savoir-faire. Elles ont été actives à toutes les étapes de la préparation de cette fête. La transmission est faite !

Parmi les invités, il y avait bien sûr les responsables régionaux des communautés Hmong, des prêtres venus entourer leur confrère, la famille du Père PAJ LUG, des membres des communautés Africaine, Laotienne et Portugaise, le délégué à la Pastorale des Migrants du diocèse d’Orléans le Diacre Jean-Marie DUBERNET et son épouse Christiane, et Madame Annie JOSSE, la Coordinatrice des aumôneries nationales de la Migration.

Je n’oublie pas les beaux costumes traditionnels, Père PAJ LUG a eu le bonheur d’être revêtu d’un joli costume traditionnel Hmong suivi de la cérémonie du rite du Khi tes.

Nous avons vécu un bon moment d’Eglise, dans une communion fraternelle.

Merci Seigneur ! Tu as permis que je vive ce moment.

Merci à Madame Joanne YANG, Coordinatrice de l’Aumônerie Nationale de la Communauté Hmong de France et à toute son équipe.

Pour l’Aumônerie Nationale des Communautés Catholiques Africaines en France : Jacqueline ATEBA

L’événement était grandiose. J’ai admiré la manière dont vous l’avez préparé, en rassemblant les membres de votre immense famille éparpillés dans toute la France.  Je veux parler de la famille hmong. Sans oublier vos amis d’autres nationalités. Merci de m’avoir fait découvrir cet univers et certaines de vos traditions, semblables à celles du Sud Cameroun. Je pense surtout à la cérémonie où la famille du candidat à une nouvelle appellation devait implorer les patriarches de l’autre camp pour que leur « enfant » accède au nom qui change son statut.

Il est vrai, j’étais à l’atelier écriture. Mais j’avoue que ce n’est pas à cela que je m’attendais.

Je n’avais donc aucune préparation linguistique ni psychologique quand je me suis inscrite à l’atelier écriture. Cependant, en tant qu’ethnolinguistique, tout en écoutant les explications qui nous étaient données, je me suis surtout intéressée à l’histoire de la création de cette écriture. Pendant « cette séance d’écriture », la déformation professionnelle m’a davantage amenée à tenter un rapprochement entre ce que j’entendais et ce que je sais de ma langue maternelle, de son accession à l’écriture. J’ai beaucoup travaillé sur ce domaine-là. Et comme dans toutes les sociétés non occidentales, les missionnaires venus du continent européen et du continent américain sont ceux qui se sont intéressés à l’instauration de l’écriture de nos langues dans nos sociétés.

Il est vrai que chez nous (les Fang, les Boulou et les Beti du Sud Cameroun, de la Guinée équatoriale, du nord du Congo et du nord du Gabon), j’ai envie de dire de toute l’Afrique centrale, ce sont les missionnaires qui se sont occupés de cet aspect de la culture. C’est ainsi que je me suis aperçue que, comme chez nous où l’écriture existe depuis le début du XXe siècle, la vôtre reposait sur les mêmes principes scripturaires que la nôtre. Je parle des lettres latines.

Les différences sont nombreuses cependant. S’il est vrai que votre langue est à tons, comme celles de l’Afrique centrale que je viens d’évoquer, toute la différence repose sur la manière de marquer ces tons. En effet vous savez conserver beaucoup plus de tons que chez moi. Nous n’avons finalement retenu que trois (sur les voyelles) dont le ton haut, moyen et bas. Et si j’ai bien compris vous avez plus de sept tons.

J’ai également compris que l’arrivée de l’écriture chez vous a permis une transformation sociale et sociétale évidente. Si la complexité des lettres est patente, la volonté d’éviter des confusions la prononciation, donc dans le sens des mots qu’on utilise, rend compte de l’habilité du prêtre. Il s’est servi de la diction des autochtones avec lesquels il a donné à la culture un nouvel atout de diffusion. Ce passage de l’oralité à la fixation du message inscrit la langue dans l’éternité.

À l’instar de chez vous, notre alphabet compte des consonnes doubles, triples, quadruples, associationqu’on ne trouve pas dans les langues européennes, comme pour préciser que les langues trouvent leur « corps », leur « esprit », leur unicité et leur efficacité dans l’expression de chaque communauté humaine.Cela m’a aidée à mieux comprendre l’intitulé de cette dénomination attribuéeà une école d’étude et d’apprentissage des langues non européennes qu’on appelle INALCO, Institut National des langues et civilisations orientales.

Ce n’est pas vraiment l’apprentissage de la langue qui m’a « happée » ce jour-là, c’est surtout la manière dont naît l’écriture d’une langue, à quoi elle sert dans la société hmong comme dans n’importe laquelle, ce qu’elle traduit et véhicule dans cette société, comment est-ce qu’elle forme et transforme les humains et comment ces humains, à leur tour, la bâtissent et l’enrichissent.

Je me suis rendue compte à quel point les membres de la communauté aiment leur langue, comment ils se la sont appropriée. J’ai constaté avec quelle force et quel amour ils en ont fait la fierté de tout le peuple. Avec cet amour, cette vigueur, cette fierté, cette langue ne disparaîtra jamais puisqu’elle a désormais une écriture.

Marie-Rose Abomo-Mvondo/Maurin

Chers tous, nyob zoo.

Avec vous, mon coeur est plein. Dans nos mains ouvertes nous pourrions écrire ce soir des centaines de prénoms que nous avons prononcés le plus souvent avec joie, mais parfois avec tristesse ou inquiétude. J’ai grandi en Bretagne sous son beau ciel gris… le soleil et la pluie. J’ai aussi connu la vie en ville, les HLM et les pigeons sur les balcons.

J’ai presque 65 ans. Autrefois, j’allais toujours de l’avant avec l’envie de plein de choses à découvrir ou à réaliser. Puis, j’ai traversé plusieurs années de repli sur moi-même.  A présent que j’ai refait surface, je préfère me situer en retrait. Me mettre, si possible, à l’écoute les uns des autres et en soutien des plus jeunes. Heureusement, j’ai été embarqué dans des équipes : l’équipe missionnaire en Creuse, l’équipe responsable de l’aumônerie hmong, l’équipe d’aide à domicile où j’ai été embauché au début de cette année. Sans ces équipes, je tournerais en rond.

Etre au milieu de vous maintenant me confirme dans un nouveau départ. J’ai conscience du grand héritage qui nous a été transmis. Celui de l’Evangile. Parmi les noms qui nous sont chers, il y a bien sûr ceux de mes grands frères prêtres : Neej Vaj, Nyiaj Pov, Txhiaj Foom , Cwj Vuam Chiv, Tshaj Yeej. J’écrirais aussi ceux de femmes et d’hommes dont vous m’avez parlé avec de la lumière dans les yeux : des catéchistes, des religieuses. La fraternité des envoyés qui écoutent est communion des saints. L’Evangile de Jésus qu’il vous a annoncé, j’apprends à le connaître, à le recevoir. Vous le vivez, vous l’enracinez dans le jardin de votre culture métissée, hmong et française. Pensez-vous    que vous avez de la chance d’être chrétien, chrétienne ? Si vous le croyez et que vous pouvez le dire en toute simplicité, c’est que vous l’êtes vraiment.

Recevoir ce deuxième prénom est une nouvelle naissance, un nouveau fil de trame de ma vie.

« Viens Esprit Saint, emplis le coeur de tes fidèles. ». Depuis le pèlerinage de l’aumônerie à Rome en 2019, c’est aussi avec cette prière que je vous accompagne et que vous m’accompagnez.

Viens Esprit Saint, emplis le coeur de tes fidèles. Allume en eux le feu de ton amour. Envoie ton Esprit, Seigneur, et tout sera créé : la face de la terre sera renouvelée.

Dieu qui ouvre le coeur de tes fidèles à la lumière de ton Esprit Saint, donne-nous de rechercher ce qui est juste et droit, et de toujours recevoir sa consolation. Par le Christ notre Seigneur. Amen »

Je regarde les fils attachés à mes poignets. Ils me disent : « Tu t’appelles Paj Lug ». Je reste encore étonné de ce qui m’est arrivé il y a 10 jours,  à Baule. L’arrivée des invités, les groupes qui écoutaient pendant les activités, la messe, la cérémonie Khi Tes, le repas et la veillée, le partage du dimanche matin. Je ne suis pas encore complètement revenu d’avoir été plongé  dans ce rassemblement, au milieu de tous ces visages  et toutes ces paroles d’amitié que je ne pourrais compter. Ces liens à mes poignets c’est comme être tenu par une grande confiance.  Attachés un à un, chaque lien une personne. Ils me font un bracelet à chaque main. Deux bracelets que je ne peux pas couper, comme s’ils faisaient partie de moi. Je m’habille, je suis à la cuisine, je prends la voiture, je travaille, je me lave les mains, j’allume l’ordinateur, je parle avec mon voisin, je m’endors…  visibles ou sous mes manches, ils sont là tout près de la paume de mes mains. Jamais je n’avais fait une telle expérience, à la fois sensible et intérieure , de la présence des autres. En écrivant ces lignes  mon étonnement grandi encore, dans cette révélation des liens du coeur.

            Mes bracelets me portent à prendre la vie à bras le corps et me retiennent de mon penchant au repli sur moi-même.  Dans ma vie qui n’est pas toujours ajustée à ce qui serait bien,  je mets en place des petits changements.

            Pourrais-je me dire un jour à moi-même: « je suis hmong » ? Là aussi je suis étonné que pour beaucoup d’entre vous, désormais je le suis. Ce que je sais c’est que – si je le veux bien – nos vies resteront liées. Cela me demande d’approfondir mes relations avec vous, d’être à l’école de vos façons de vivre et de penser, de m’en remettre à l’Esprit Saint qui nous éclaire et qui nous guide.          Pour le moment je regarde avec bonheur les photos avec les noms recueillis sur les listes des invités et participants. J’admire les broderies qui m’ont été offertes.

            Je veux dire merci en particulier aux jeunes qui ont mis du leur pour que la fête soit belle par leur contribution à l’accueil et au service, la danse, le chant. Grâce à eux la joie était encore plus vivante. Il y avait aussi parmi nous les grands mères et les grands pères. Ils sont veilleurs pour la vie  du peuple hmong et des familles qui font leur chemin.  Les paroles et les regards qu’ils m’ont adressées sont pour moi une bénédiction.

            Merci aux artisanes, aux artisans de cette fête. Merci à toutes et à tous.