Le SNMM ( Service National Mission et Migration ) a invité toutes les aumôneries de l’Asie à se retrouver pour partager sur leurs projets respectifs avec leurs communautés, les difficultés rencontrées et les joies partagées ;
Ainsi, le mercredi 17 avril 2024 était la journée de rencontre pour les aumôneries de l’Asie à la Conférence des Evêques (CEF), au 58 rue de Breteuil 75007 Paris.
Etaient présents les coordinateurs des aumôneries des Philippines, du Bengladesh, de l’Inde et les coordinatrices des aumôneries des Tamouls du Sri Lanka et des Hmong. Nous n’oublions pas le père Gabriel de l’aumônerie Vietnamienne qui était hospitalisé.
Je suis heureuse de pouvoir rencontrer et de connaitre les autres coordinateurs des aumôneries d’Asie. Cela permet de prendre conscience de ce que chacun peut vivre dans la mission.
C’est aussi rassurant de constater que au-delà de nos différences culturelles, nous portons les mêmes préoccupations concernant nos communautés.
Les Tamouls Srilankais présentent une jeunesse dynamique et remarquable; 71 jeunes au service et qui font vivre leur communauté.
A la fin de nos échanges, nous avons retenu le sujet concernant les jeunes ; comment aider nos jeunes à trouver leur place au sein de nos communautés, de l’Eglise ?
Le SNMM réfléchira en amont pour organiser avec les aumôneries de l’Asie un temps de rencontre entre jeunes.
Prendre en compte la motivation du jeune et pouvoir l’accompagner, l’aider à grandir dans sa propre réflexion sur la vie, sur sa foi, sur son identité. Que ce soit un jeune qui puisse entendre, écouter et parler avec un autre jeune d’une autre communauté.
Voilà un projet qui rassemble pour porter en espérance !
Joanne YANG / niam Ntsuab Xwb YAJ, coordinatrice Aumônerie des Hmong de France
J’étais accompagné de Mme Joanne Yang Responsable de l’aumônerie Catholique Hmong et de Mr Jean-Marie DUBERNET Diacre et Responsable Régional Pastoral de la Région d’Orleans, J’ai donc pu assister à cette journée d’étude le 12 mars 2024 qui s’est déroulée dans les locaux de la maison de la CEF (Conférence des évêques de France) à Paris, celle-ci était organisée par la pastoral des migrants.
Le thème « FRONTIERES MEDITERRANEE ET MIGRATION »
Nous connaissons la position de l’église de France sur le sujet de l’immigration (Assemblée plénière de novembre 2023 » Déclaration des évêques de France à propos du projet de loi sur l’immigration) mais au sein de notre communauté et chaque chrétien quand est-il ?
En effet, au sein de cette communauté, elle est composée de plusieurs nationalités qui proviennent de différents continents.
J’ai toujours été intéressé par le suivi des débats sur les sujets sociétaux que ce soit du point de vue économique ou politique. Le thème du jour « FRONTIERES MEDITERRANEE ET MIGRATION » m’a amené à assister à cette journée d’étude pour comprendre le point de vue des Catholiques pratiquants (des chrétiens).
La journée était organisée de la façon suivante :
Le matin :la conférence porte sur « frontière et migrants » avec des témoignages des personnalités telles que :
Matthieu TARDIS, co-directeur de synergies migrations, a exposé la mise en place de la politique française et européenne sur l’accueil de l’immigration, ainsi que sa répartition et l’attribution des budgets sur les frontières administratives des pays.
Camille SCHMOLL, directrice de recherches EHESS, a développé son étude migratoire sur les femmes africaines qui ont traversé, ou tenté de traverser, la mer Méditerranée. Elle a tout particulièrement signalé le sort des femmes migrantes qui ont subi du chantage et des agressions.
Elle a également mentionné que chaque migrant ou réfugié a toujours un projet lorsqu’il décide de partir.
Fabienne LASSALLE, directrice générale adjointe de SOS Méditerranée. SOS Méditerranée est une association civile et européenne de recherche et sauvetage en haute mer qui intervient particulièrement en mer méditerranée pour le sauvetage des migrants qui traversent la mer Méditerranée sur les embarcations en détresse, canots pneumatiques ou barques en bois, inaptes à la navigation. Fabienne LASSALLE a exposé et pointé les difficultés rencontrées dans les missions en mer par SOS Méditerranée telles que :
Le sauvetage dans le strict respect du droit maritime international.
Le financement des opérations de sauvetage.
Le recrutement des bénévoles pour pérenniser les missions.
Alvar SANCHEZ, sj, secrétaire général de Caritas Maroc a souligné l’importance de l’accompagnement des migrants ou sinistrés. L’accompagnement signifie le plus souvent partager notre vie. Il nous aide à nous ouvrir à l’autre et à reconnaître notre fragilité commune.
Alfred SPIRA, professeur honoraire de santé publique et d’épidémiologie, membre de Tous Migrants. Il témoigne sur les conditions difficiles de l’accueil des migrants à la frontière Franco-Italienne à Briançon (05) et souligne l’important d’aide de la paroisse et le diocèse.
L’après-midi est consacrée pour répondre à des questions telles que :
Quels sont les défis actuels liés aux phénomènes migratoires ? Quelles alternatives pour y répondre ? Quel est notre rôle en tant que chrétiens ?
Pour nous aider à éclairer et mieux comprendre le sujet de la migration, nous avons eu l’intervention du Père Avelino CHICO, sj responsable de la Section Ecoute et Dialogue, Dicastère pour le développement humain intégral basé à Rome. Père Avelino CHICO, nous a rappelé le discours du Pape François prononcé lors de sa visite à Marseille le 22 septembre 2023 et ainsi sa crainte exprimée de voir se transformer « la Méditerranée, berceau de la civilisation, en tombeau de la dignité ».
Le pape a rappelé aussi que les migrants qui « risquent leur vie en mer » pour gagner l’Europe « n’envahissent pas,ils cherchent hospitalité » et ils « ne doivent pas être considérés comme un fardeau à porter »,
Paragraphe : 2- le port de Marseille – Le concile Vatican II
Pendent cette journée d’échange, il y a eu des questions – réponses et des témoignages de l’auditoire. Les phrases qui m’avaient particulièrement interpelé et marqué telles que :
– La frontière ? Du point de vue administratif, c’est la ligne qui limite un territoire ou une séparation des états : nous ne pouvons pas passer la frontière si nous ne détenons pas l’autorisation (les papiers) de l’administration du pays, ce sont des droits territoires internationaux.
En tant que chrétien et être humain « La question qui se pose pour nous : peut-on emprunter cette frontière afin de fraterniser avec nos semblables ? Peut-être devrions-nous établir nos propres frontières en tant qu’être humain et chrétien ?
Quelle est la différence entre un migrant et réfugié ? rappelée par un des intervenants, à savoir que le migrant ou réfugié c’est une personne, il a un nom, un visage et de l’humanité.
En lien avec « Le projet de partir » : Camille SCHMOLL a souligné que chaque migrant ou réfugié a toujours un projet lorsqu’il décide de partir ou rester.
Les paroles du Pape : Les personnes cherchent une vie meilleure loin de la pauvreté, de la faim, retrouver la liberté. N’est-ce pas le désir de chacun d’améliorer ses conditions de vie et d’obtenir un bien-être honnête et légitime ?
Intégration : Une question a été posée au Père Avelino sur le sujetintégration et assimilation. Il a répondu et expliqué qu’en tant que chrétien sur le sens de l’intégration : « avec le verbe promouvoir, laisser un peut le mien et le tien pour arriver ensemble ‘nous’. Toi + moi = Nous »
La Fraternité : Le Père Avellino a rappelé que La Fraternité, c’est le cœur de notre Foi chrétienne. La Fraternité c’est aussi d’aller à la rencontre de la différence de l’autre.
Différents témoignages au sein de l’auditoire ont montré qu’il y existait sur le sujet de l’accueil des migrants, des désaccords parmi les paroissiens. L’un des participants s’est exprimé « Lorsqu’on est engagé dans l’action venant en aide, nous devrions laisser notre opinion politique de côté, c’est tout simplement l’humanisme qui prime, que nous sommes croyants ou pas et particulièrement en tant que chrétien.
La Résilience : Une question s’est posée, comment faire pour pérenniser les actions humanitaires ? Réponse de Fabienne LASSALLE, « c’est avec la résilience que nous pouvons continuer à mener nos actions aide humanitaire ».
Je voudrais compléter cette question : « Chrétien, avons-nous de la résilience pour suivre le chemin du Christ ? »
Ce fut une journée enrichissante tant sur le plan personnel et que sur les informations échangées sur les conditions d’aides au migrant.
Bonjour à tous, Le 16 décembre 2023, la communauté chrétienne laotienne a convié la communauté chrétienne hmong d’Ile de France ainsi que l’aumônerie Hmong de France à la messe des 17 martyrs de la foi au Laos, chez les Prêtres des Missions Etrangères de Paris (MEP) dans le 6è arrondissement. A l’ouverture de la messe, les prêtres, vêtus de blanc avec leurs étoles rouges, font leur entrée en musique en suivant les cierges. Comme je les trouvais magnifiques, on aurait dit des papillons qui sortent butiner des fleurs en suivant la lumière! Je suis en admiration et bouche-bée devant tant beauté. J’ai l’impression de planer avec eux et mes pieds ne touchent plus le sol… Ces religieux se divisent en deux files, l’une vers les rangées de sièges à gauche et l’autre vers les rangées de sièges à droite. Une fois qu’ils ont pris place, je vois un autre prêtre muni d’une canne arriver lentement. Cette personne ne m’est pas inconnue. Mais…. c’est le Père Antoine Sène() L’assemblée est composée de diverses origines, essentiellement des laotiens, thaïlandais, vietnamiens et… La messe est en français mais la lecture, les chants et les prières sont en laotien, en vietnamien et en thaïlandais et le chant de la communion en hmong avec l’orgue : « la vigne du Seigneur » psaume 79. L’Evangile : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps » (Mt 10. 24-33) L’Homélie de ce jour, le prêtre retrace aussi la biographie de chacun des martyrs et leurs conditions de fin de vie durant leur mission d’évangélisation. Quand arrive au tour de THOJ Xyooj Paul, le père jette un regard vers nous et s’excuse de la mauvaise prononciation. Xyooj Paul, catéchiste accompagna l’ensemble des pères dans leurs missions d’assistance médicale et d’évangélisation dans les villages hmongs isolés. C’est sur le chemin du retour d’une des missions avec le père Mario Borzaga que Paul fit le sacrifice de sa vie afin de rester auprès du Père Borzaga. Il alla jusqu’au bout de sa foi chrétienne comme dans l’Evangile de St Jean (15:13) : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ». Leurs corps furent jetés dans un fossé. Durant ce temps de prêche, l’émotion est trop forte, j’en suis très émue et failli pleurer. Je sens la présence de ces 17 martyrs du Laos et particulièrement celle de Xyooj du père Mario comme s’ils étaient heureux de voir des hmong en ce jour de messe. Je suis fière et heureuse que nous nous sommes vêtus de nos habits hmong. A l’issue de la messe, je suis allée retrouver le père Antoine Sène() de la congrégation des Oblats de Marie Immaculée. Il est d’origine laotienne et parle couramment le hmong. Son prénom hmong : père Vam Tuam et me raconte, en hmong, ses séjours avec les hmong de la Guyane et de la Thaïlande. Nous nous étions perdus de vue il y a plus de 30 ans et à l’époque il n’était pas encore rentré dans les ordres. Nous nous rappelons encore notre session de formation biblique à Bagnères-de-Bigorre et le cheminement vers Lourdes… J’ai également revue sa sœur, une amie de longue date, nous avions évoqué nos souvenirs des camps d’été avec des jeunes hmongs/laotiens. Nous avons ensuite partagé le dîner avec l’ensemble des religieux et des fidèles dans la convivialité. Repas composé de divers petits plats préparés par les communautés. Une belle messe, émouvante et de riches rencontres. Chers sœurs et frères, la messe des martyrs aura lieu tous les ans au mois de décembre chez MEP et vous y êtes les bienvenus. Aux amis présents à cette messe, je n’ai pas pu vous faire chanter «la vigne du Seigneur» comme cela était prévu (c’est la première fois qu’on la chante avec la musique) et j’en suis navrée, l’émotion était trop forte ! Je vous souhaite mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année et que Dieu nous garde ! Tcho, de la communauté hmong chrétienne d’Ile-de-France
Le 9 septembre 2023, est un jour rempli de joie pour deux amies qui se revoient près de 50 ans plus tard. Mi Yang et Joua Vang se sont prises dans les bras, la voix emplie d’émotion les ramenant à l’époque de leur enfance au Laos.
Des larmes de joie témoignant de leur vie de jeunes filles hmong marquée par l’évangélisation.
C’est grâce à la venue du Père Yves Bertrais dans les années 1950 chez les Hmong dans leur montagne. Il est venu et à appris le Hmong, a créé l’écriture utilisant les caractères Latin pour les hmong et a commencé à répandre peu à peu la Bonne Nouvelle.
Mi Yang et Joua Vang sont deux jeunes filles hmong qui font parties des familles qui ont abandonné l’ancienne pratique pour se tourner vers ce nouveau chemin de foi. L’installation des pères OBLATS au Laos a permis à toute une génération de jeunes filles et de jeunes garçons Hmong d’être scolarisés pour apprendre à écrire le hmong et le français et le Lao ; d’avoir tout simplement accès à l’éducation.
Joua Vang fait partie de celles qui ont pu avoir une éducation chez les religieuses canadiennes at italiennes. Elle avait 9 ans quand elle a commencé sa scolarité.
L’éducation est semblable à cette petite lumière qui te permet d’avancer sur ton chemin. Joua Vang est devenue une mère de famille Hmong. Elle sait intimement que l’éducation qu’elle a eue et la foi qu’elle a reçue ont travaillé son cœur à toujours être au service selon la volonté du Seigneur. Ce qu’elle a reçu elle le porte avec humilité. Toute sa vie jusqu’à maintenant, elle s’est vouée à être proche des gens pour leur apporter l’aide et le service en tant qu’interprète.
En 1962, le père Yves Bertrais a envoyé en études en France Mi Yang et May Yang, deux jeunes filles Hmong des montagnes. Elles ont quitté leur familles et se sont installées chez les religieuses à Saint Gildas-des-Bois, près de Nantes.
Elles ont commencé par le collège. Mi Yang a suivi sa scolarité dans l’école qui était un « juvénat » réservée pour les jeunes filles qui se destinent à devenir religieuses. May Yang a obtenu son certificat dans la filière « Ménagère » qui comprend tous ce qu’une maîtresse de maison se doit de savoir accomplir.
Mi Yang est devenue la première jeune femme hmong à obtenir son Baccalauréat en 1969. Dès qu’elle a obtenu ses résultats, les deux jeunes filles sont rentrées au pays. Mi Yang est revenue vivre dans la discrétion auprès des siens. Pour un temps court, elle est retournée à travailler dans les champs et à nourrir les poules et les cochons.
L’éducation qu’elle a reçue a été la voie de sagesse qui lui a permis d’avoir une ouverture d’esprit et de comprendre qu’elle se devait d’aider le père Yves Bertrais pour la traduction de la Bible. Plus tard, elle a aidé à la correction pour la nouvelle version Bible 2002. Elle a aidé le père Yves Bertrais pour la nouvelle version du Notre Père et du « Je vous salue Marie ». Depuis l’année dernière jusqu’à aujourd’hui, elle travaille à la révision des lectures dans le lectionnaire Hmong.
Mi Yang a mené sa vie de mère de famille Hmong aux Etats-Unis. Elle porte avec dévotion tout ce qui concerne la foi.
Aujourd’hui, le Seigneur a réunit deux amies de longues dates, séparées depuis l’exil du Laos alors qu’elles n’étaient que deux jeunes filles, ici en France. Une amitié et un respect profond ne disparaissent jamais à travers les années parce qu’elles savent au plus profond de leurs cœurs qu’elles sont devenues des humbles servantes du Seigneur.
Merci Seigneur, tu aimes le peuple Hmong des montagnes. Merci d’avoir œuvré pour que les Hmong aient accès à l’éducation et pour qu’ils puissent montrer la voie à ceux qui ne te connaissent pas encore.
Merci à toi Mi Yang, tu as été sans le savoir un modèle de modestie pour toute une génération de femmes Hmong aux travers des décennies écoulées pour nous permettre de découvrir la vérité dans notre foi et dans notre vie.
Cette journée de formation était attendue par toutes ces personnes en responsabilités et au service pour les funérailles.
4 interventions qui sont 4 témoignages sur l’accompagnement du deuil au sein de différents milieux, à savoir en paroisse, à l’hôpital, en communauté.
Ensuite, nous avions eu l’intervention de madame Linda Vignac, formatrice de formateurs dans le domaine interculturel sur le thème : « Les traditions, rituels et accompagnement de la mort, avec un regard interculturel. »
Pour nous cté hmong comme pour d’autres ctés issues de la migration, cette journée de formation ouvre les esprits à voir plus larges et plus loin la question de la mort et des traditions avec la foi catholique.
Je vous invite à ouvrir le lien ci-joint pour lire ces témoignages et entendre cet enseignement de madame Linda Vignac.
Joanne Yang
Vous pouvez cliquer sur ce lien pour retrouver les différentes interventions de cette journée:
« Construire l’avenir avec les migrants et les réfugiés »
Cette journée d’étude à la Conférence des Evêques de France nous donne tous les éléments nécessaires pour trouver une réflexion plus proche de notre pensée chrétienne. Les participants sont en responsabilité dans une paroisse, à la pastorale des migrants dans leur diocèse, pour une aumônerie nationale ou au sein d’un mouvement à œuvre humanitaire. Les intervenants des 4 tables rondes sont des religieux, des chercheurs, des écrivains dans le domaine économique, des membres du CERAS ( Centre de recherche et d’action sociales ). Ce sont des intervenants de qualité par leur témoignage, leur analyse des problèmes sociaux et spirituels qui se posent. Ils présentaient pour cette journée 4 points d’observations avec 4 faits concrets réalisés et vécus. Ceci pour nous aider à ouvrir notre horizon de réflexion au-delà de la dimension médiatique.
Les 4 thématiques : Un avenir à construire ensemble
Grandir ensemble comme société
Grandir ensemble comme humain
Grandir ensemble comme Eglise.
L’importance du mot « Ensemble » qui est présent dans chaque thème et chaque parole des intervenants ainsi que dans les faits présentés sur supports de photos et vidéos.
Les 4 faits : Réseau des Maisons accueillantes de migrants dans la région de Calais
Insertion des femmes migrantes par l’activité économique
Œuvre humanitaire JRS ( au Soudan du sud )
Engagement des migrants pour un changement dans l’Eglise ( aumônerie Antilles-Guyane)
En tant que coordinatrice de l’aumônerie hmong, je tenais à vous informer que j’ai été à cette journée d’étude avec le père Jean-Paul Havard, prêtre accompagnateur de l’aumônerie hmong ainsi que du diacre Jean-Marie Dubernet, responsable diocésain de la Pastorale des migrants dans le diocèse d’Orléans. Je retiens de cette journée où l’on est amené à rencontrer d’autres responsables qui portent les mêmes difficultés et présentent les mêmes fragilités au sein de leurs communautés ou de leurs équipes. Une chose reste sûre, c’est que chaque parole entendue comme chaque témoignage lors de cette journée vont peu à peu faire écho en chacun de nous pour nous aider vraiment à être dans la mission à laquelle nous sommes appelées. Cet écho se doit de nous guider vers les périphéries de notre cadre habituel.
Dans cette jungle médiatique où l’on est noyé d’informations, osons essayer de trouver la meilleure manière de regarder notre prochain comme le Christ nous regarderait. Mettons en commun nos forces, osons ensemble construire à l’intérieur de ce monde fermé un monde plus conforme au plan de Dieu pour que le Christ puisse s’y élever comme Lumière pour chacun de nous.
Joanne Yang, coordinatrice Aumônerie des Hmong de France
Joanne YANG, Père Jean-Paul Havard, Jean-Marie Dubernet